Mission "Skad", l'énigme du triptyque

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Personnage :

Chimey Magnum, prénom donné par son maître Shaolin qui signifit « immortel » en Tibétain. Son nom ? Il y a 3 hypothèses : le flingue, la glace ou celui du détective privé dans les années 80 qu’elle trouvait des plus séduisants. Chimey est de type Méditerranéenne: taille moyenne, le teint mate, brune aux cheveux longs ondulés. Son signe particulier ?  La couleur de ses yeux: de couleur grain de café, elle porte une lentille verte Jade à son œil gauche, quelle nomme son troisième œil et qui lui permet de détecter la chaleur du corps humain par infrarouge, ainsi qu’une excellente visibilité dans le noir. Loin des beautés plastiques, sa prestance et son charme naturel passent rarement inaperçus auprès des hommes. Femme sans âge et énigmatique, son esprit d‘ adulte, enveloppé dans un corps de jeune-femme. Chimey parle trois langues couramment : le français, l’anglais et l’arabe. Seul le service secret Français connait des bribes de sa vie, ce qui la rend terriblement mystérieuse. Une de ses devises : « pour vivre heureux, vivons caché » d’ou sa discrétion, sa faculté d’adaptation et son art du transformisme... Très bonne culture générale et artiste dans l’âme, Chimey est dotée d’une personnalité hors-norme et captivante. Pouvant être terriblement dangereuse, la fusion de ses études personnelles sur la philosophie bouddhiste et taoïste, l’on progressivement amenées dans la pratique du kung-fu Shaolin. Discipline physique et mentale liant grâce et contrôle de soi, c’est au Tibet qu’elle s’y initia intensément avec son maître pendant 4 ans. Spécialisée dans la technique de « la grue blanche », ses armes, chaque partie de son corps exploitée avec souplesse, précision et vivacité. Chimey possède cette force physique et mentale qui la rend particulièrement exceptionnelle.

Les hommes ? … Excepté le souvenir de son père et de son amour irréprochable pour sa femme et sa fille, ce sont avant tout des « primates », un sexe faible face aux tentations charnelles. Guidés par leurs pulsions sexuels, ils sont facilement manipulables, entre leurs jambes, une bite avec toujours le même code d’accès…  Enfant, Chimey  a subit par deux fois une tentative d’agression sexuelle, son opinion des hommes, consolidée par ses expériences multiples, qui, aussi loin qu’elle s’en souvienne, sont rarement  orgasmique. L’homme est la force, la femme, la sensualité ; elle est bisexuelle. L' amour toujours... le coeur de Chimey renaitre de ses cendres lors de sa mission au Cachemire... mais laissons le suspense voulez-vous? 

Notre aventurière solitaire est un agent secret, ses compétences et connaissances, exploitées en fonction de la mission à accomplir. Libre et indépendante, elle est le seul décideur concernant le choix de ses missions. Personnalité révoltée face à l’injustice et la connerie humaine, ses « héros », ceux des années 80 comme « Wonder woman », ou plus réaliste tel que Bruce Lee. Son budget est illimité lorsqu’ une mission lui est confiée, aidé par Drudy, « son inspecteur gadget » comme elle l’appel, inventeur d’objets insolites en fonction de ses besoins. Guidée par sa « philosophie Shaolin », tuer n’est pas son « violon d’Ingres » sauf, lorsqu’elle est confrontée à de violente situation. Elle se met alors dans un état second, passant de l’auto-défense à l’agression physique mortelle.

Synopsis :

Dans les années 1910, Alexandra David Néel, grande exploratrice et aventurière des pays d’Asie, ramena après 14 ans de périple Indo-tibétain, un triptyque sous la demande express du moine Bouddhiste nommé Tenzin (traduction : détient la doctrine de la religion). Lui confiant une partie du secret, Alexandra veilla sur l’œuvre  comme sur « la prunelle de ses yeux » toute sa vie durant. Installée à Digne les Bains dans une maison loin de toute agitation, elle exposa le triptyque au milieu de tous ses souvenirs de voyages jusqu’au jour ou elle mourut.

Ce triptyque pictural, qui disparu après le décès d’Alexandra dans les années 1970, est retrouvé après 40 ans de recherche par le FBI et le service secret Français. Son propriétaire, galeriste sur la Côte d’ Azur, est loin d’imaginer qu’il est espionné depuis plusieurs mois pour une œuvre, qu’il pense être originale mais sans secret. Il s’avère que sous son marouflage, il y serait codifié  une formule mortelle. Plante inconnue en Occident mais présente dans les montagnes du Tibet, ce végétale pourrait, après transformation, détruire toutes cultures agricole, ce qui engendrerait famine et mort.  Les services secrets Américains et Français ne veulent prendre le risque d’une catastrophe alimentaire Mondiale, la population déjà 3 fois plus importante en moins d’un siècle, passant de 2,8 à 7 millions.

Chimey se voit donc confier la mission de récupérer ces 3 œuvres volées représentant « La Tanka » (roue de la vie), afin qu’elles ne tombent entre les mains d’extrémistes ou dictateurs, s’ils venaient à apprendre l’existence cachée de « cette arme de destruction ». Dossier confidentiel intitulé « skad » (la voix), Chimey quitte sa région d’habitation du Lot qu’elle choisit pour son calme et ses beautés et part sur la Côte d’ Azur. Elle profite d’un vernissage uniquement par invitation, organisé par le propriétaire de la Galerie (Stan) et se fait passer pour une cliente collectionneuse d’Art religieux. Cette mission qui devait être simple : vérifier la présence du triptyque et le voler… se compliqua par la disparition d’un « panneau » sur les 3, juste après que Chimey ai au moins eut le temps d’y glisser une micro puce GPS permettant de pister l’œuvre. Après avoir abusé du Galeriste et volé les 2 panneaux, elle part au Cachemire pour retrouver le panneau manquant. Qui l’a prit? Et pourquoi un seul? Sa cible va s’avérée être un imam sunnite, installé prés de la frontière Pakistanaise. Laisser cette œuvre dans les mains de cet homme est plus que dangereuse, d’ autant plus au Cachemire, Pays écartelé entre la puissance du Pakistan, de la Chine et de l’Inde, qui tentent d’y prendre le pouvoir depuis la fin de sa monarchie en 1952. Pour le compte de qui, cet imam c’est chargé d’embauché un homme de main afin de voler ce troisième panneau ? Et dans quel but ?...

Scène érotique :

… La soirée finie vers minuit, le Directeur sur le point de faire le code de sécurité lorsque Chimey arriva derrière lui. Avant même qu’il est eut le temps de sentir sa présence, elle lui immobilisa les mains derrière le dos et d’un tissus de soie, lui banda les yeux.

-« qui êtes vous ? Qu’est-ce que vous faites ? » Cria t’il d’une voix effrayé.

-«Laissez-vous faire charmant Directeur,  Je suis l’artiste que vous attendiez… » Lui chuchota t’elle dans l’oreille. Des frissons lui traversèrent le corps tout entier, ce parfum enivrant et cette voix chaleureuse, le souvenir flou mais immédiat, de Melle Chimey rencontrée quelques heures auparavant. Elle guida l’homme vers l’intérieur et referma la porte.

-« qu’est-ce que vous voulez ? », dit-il en essayant vainement de se débattre. Chimey ne répondit pas. Laissant le doute l’envahir, elle coinça Stan brutalement contre la penderie (ou il dissimule le double des clefs), son genoux prés à lui éclater les couilles au premier faux mouvement. Elle s’approcha dangereusement de lui, son cœur battant de plus belle lorsqu’ il sentit le souffle de la bouche de Chimey effleurer sa nuque. Tel un animal sauvage, elle humecta plusieurs fois sa proie, avant de « l’achever », s’imprégnant de son odeur boisée et humide par la transpiration du stress.

-« vous me désirez, je le sais…, je le sens… » Sa main effleurer ses entre cuisses, suggérant des préliminaires d’une sensualité qu’il n’aurait jamais pu imaginer, bien trop habituer à baiser. Le sexe de Stan se raidir dans son pantalon devenu trop étroit, son instinct de mâle, frustré de ne pouvoir prendre cette femme et l’introduire sauvagement. -« L’Art est en toute chose, ses beautés illimités… » Lui dit-elle. Stan compris qu’un de ses plus grands fantasmes était sur le point de se réaliser et lâcha prise. Chimey saisit une coupe de champagne, la remplie et, de sa main gauche, y versa un tranquillisant dissimulé dans sa bague.

-« Allons dans votre bureau beau mâle, voulez-vous ?... » lui susurra-t-elle. Elle déposa la coupe sur les lèvres de Stan, qui but d’un seul trait cet élixir sans se douter du subterfuge. Après avoir léché la perle de champagne qui coulait à la commissure de sa bouche, elle le guida vers le bureau, les yeux de Stan aveuglés par le bandage. Une fois arrivé dans l’antre de la Galerie, elle referma les deux portes coulissantes. Chimey se colla alors contre lui, ses petits seins se dresser fièrement contre son torse, tandis que l’effet du tranquillisant prit peu à peu possession de ses dernières  volontés d’insoumission. Elle lui fit faire trois pas en arrière, les 1m85 du corps de Stan, tombé de tout son poids sur le sofa blanc en cuir. Privé de son sens visuel, ses autres sens se décupler lorsqu’il entendit Chimey se dévêtir et glisser tel un serpent, le long de son corps sans défense. Déboutonnant doucement sa chemise, la chaleur et la douceur de sa peau, réchauffer les ardeurs de Stan. Brise chaude du Sahara parcourir ses paysages musclés, la langue humide de Chimey, effleurer son torse, descendre sur son ventre effrayé, le souffle de sa bouche contourner volontairement son sexe en érection comme jamais. Chimey sait comment donner du plaisir, jouant sur la suggestion, exciter l impatience de son « sujet », vivre les plaisirs de cet homme et le rendre fou de désir. L’amour pour elle, tout un Art, dont peu en connaissent les secrets. Les mains de Chimey agrippèrent les hanches de Stan, son visage s’approcher de son sexe excité. Lentement sa verge glisser dans les profondeurs de la gorge de Chimey, troublante sensation de s’engouffrer dans son illimité, les vas et viens mouillés de ses lèvres serrant légèrement son phallus. Effleurer le bout de sa langue puis, profondément l’aspirer, Stan, esclave de cette femme au savoir insoupçonné.

-« Hum !… Oh mon dieu !... ». Il tenta de se retenir, sentir la sève de sa masculinité sur le point d’éjaculer, tel une œuvre de Pollock exploser sur la toile de Chimey. Le souffle saccadé du Directeur allait de plus belle, douce et mystérieuse inconnue, détenir le pouvoir de son destin entre ses petites mains douces et agiles. Le corps nu de Chimey, onduler comme les remous des vagues sur le sable brûlant de Stan, son sexe humide frotter contre le siens, puis l’achever sous un dernier soupir, la queue de l’homme entre ses mains…

Scène d’action :

Excepté pour un rendez-vous ou pour une réservation lors d’un transport à prendre, Chimey hait les aiguilles du temps qui passent et lui imposent un stress injustifié. Aussi, tandis qu’elle se lève tranquillement, s’étirant comme un chat après une bonne nuit de sommeil, le soleil lui indique qu’il est déjà 11 heures. « no problème… » pensa-t-elle, « petit luxe d’un dimanche calme sur la Croisette ! ». Installée sur la terrasse de sa chambre, vue imprenable sur les îles, elle commanda un bon petit déjeuner, l’infini de la mer s’étaler sur son horizon bleu Méditerranée.

-« Ici et maintenant… ne l’oublie jamais Chimey ». Ainsi parlait son maître Shaolin, ce paysage, si propice à la méditation et en accord avec l’instruction de son mentor. Son petit déjeuner fini, elle se prépara, vêtu d’un jean, d’un débardeur noir et ses «Nike shox » dont elle raffole pour son confort. « Il me faut-être alaise et passe-partout aujourd’hui, une belle petite mission m’attend ». Les cheveux en chignon retenus sauvagement par un élastique, petit filet d’eyes liner sur les yeux et son mascara waterproof, elle prit son sac à dos, descendit les escaliers du Grand Hôtel pour se réchauffer un peu les muscles et partie discrètement, en direction de la Galerie. « Le dimanche, c’est parfait ! Personne ou peu dans la rue d’ Antibes, les boutiques sont fermées, tous attroupés sur le bord de mer… C’est le jour idéal !! ». Quelques mètres à faire, arrivée devant la porte de l’immeuble pour atteindre la galerie, elle ouvrit son sac et y sortie un passe universelle de postier. « PTT, petit travail tranquille… malheureusement, il l’était aussi au lit ! » se souvient-elle en souriant. La carte ouvrit la porte automatiquement, et se glissant à l’intérieur, elle la referma pour éviter tout soupçon. Aucun habitant dans l’immeuble pour cause de gros travaux, cet avantage aurait put la nuire, lorsqu’elle sortie deux lingettes pour essuyer le dessous de ses baskets, imprégnées de poussière de plâtre et qui sur le sol noir en raphia de la Galerie, l’aurait trahit. « OK, passons aux choses sérieuses ! ». Une fois ses mains habillées de gants, elle ouvrit la porte  avec le double des clefs de la Galerie dérobée 24h auparavant et prit le petit boîtier que Rudy mit au point pour désenclencher l’alarme. Son agilité et sa rapidité lui permirent de ne pas dépasser les 30 secondes de battement, avant que l’alarme ne gueule l’infraction et prévienne les flics. 13 69, les chiffres du code inscrit sur son boîtier. Elle pensa à mettre son troisième œil ce matin afin de voir dans l’obscurité de la Galerie d’ Art, mais la lumière naturelle de la rue d’ Antibes, lui permit presque de voir sans. Devant traverser la galerie dans sa largeur pour atteindre le premier étage, Chimey vérifia qu’il n’y est aucun passant devant la grande vitrine, avant d’atteindre son objectif. Elle monta au premier étage, son corps comme survolant les escaliers, ses mouvements aériens, à la limite de la perfection.     -« Merde !! C’est quoi ce délire !! » Stupéfaite de n’y voir que deux panneaux de la « Tanka » sur les trois… Certes déstabilisée mais la tête froide, elle accomplie néanmoins sa mission, sortie un cutter de son sac à dos, coupa très soigneusement les deux toiles, les enroula dans du papier de soie et les glissa dans son sac. « Merde ! Ou est le troisième panneau ? ». Elle comprit que cette mission « Skad » ne serait tout compte fait pas des plus simple, son souhait de rester en Provence et y passer quelques jours de congés, bien compromis en ce dimanche après-midi. Elle remit le code de l’entrée (enregistré sur son boîtier), ferma la porte à double tour telle qu’elle l’était  en entrant et retourna à sa chambre. « Putain !! » pensa t’elle, digne des expressions du Sud-ouest d’ ou elle est née. « Putain, c’est pas possible ! Qui a volés cette toile ? Pourquoi celle-là ?»…

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