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Le passé me confirme, et je lui dois beaucoup. J'ai grandi en silence, et mon profond sommeil M'a tenu lieu de vie. La mort est mon réveil Lorsque jaillit le sang des veines de mon cou.
Je suis l'enfant qui vit d'une terre mourante. Seul je crée la chaleur, seul j'existe et je gronde. L'Humain, le Végétal qui habitent mes pentes Acceptent mon caprice et ma force profonde.
Je suis tout à la fois la montagne et l'abyme, Forgeron de la terre aux outils rougeoyants, Je crie vers le soleil un hommage sublime.
Lorsque le Monde vint, j'en obscurcis les cieux. Voilà pourquoi vous tous, athées ou bien croyants, Vous tous avez raison de me proclamer Dieu.
On devrait plus croire en la nature qu'en l'homme, c'est évident. Quand il n'y aura plus rien sur cette pauvre terre, il comprendra que l'argent ne se mange pas.
· Il y a plus de 11 ans ·feather