Le voyou

Jouer les voyous devant la grande cousine, on se demande pourquoi, s'inventer un personnage, être la meilleure version de moi-même, je savais ce qui était beau contrairement à ce qu'on croyait. Un jour on m'a dit:" Tu finiras sans mari!", de quoi je me mêle d'abord! Tant mieux si je ne suis pas en couple, c'est obligé? ça m'empêche pas d'aimer les chansons d'amour, romantiques.

Y a plus de flippers dans les cafés, dommage, j'étais un peu garçon manqué, jean et sweat gris souris, je me suis cachée dans un carton un jour, je me suis endormie, c'est le concierge qui m'a retrouvée, ma mère m'a lancé un regard noir pire qu'une gifle. J'aurai voulu m'agripper à l'enfance pour qu'elle continue encore, elle n'a fait que traîner et traîner en pantoufles, en vieux sabots aux talons rongés par les années de l'adolescence. Et puis, je suis tombée, j'ai glissé, j'ai perdu le fil de mes pensées.

J'ai fait de mon mieux, j'ai rattrapé le train en marche, rentrer dans le rang la semaine, le week-end me rappeler que je jouais les voyous juste pour me faire remarquer, remarquer.