L'enfant cierge femme
dimir-na
Texte protégé,
L'enfant a craqué,
Une allumette sur le grattoir.
Un bout de souffre,
S'est enflammé,
La clarté fut brève,
Un instant il a cru,
Entre ses doigts,
Tenir la lumière,
De l'espoir.
L'enfant a pleuré,
Un cierge sur le présentoir.
Un menhir de cire,
S'est consumé,
La clarté fut longue,
Des instants, il a cru,
Entre ses yeux,
Capter la lumière,
De l'espérance.
L'enfant a prié,
Un rêve sur un promontoire.
Un bout de souffle,
S'est propagé,
La clarté fut engendrée,
Mille instants il a cru,
Entre ses poumons,
Dompter la lumière,
De la révérence
L'enfant a dormi,
Une nuit sur le prétoire.
Un bout de souffre,
L'a enflammé,
La clarté fut les yeux fermés,
Un instant, il a cru,
Entre le jour et la nuit,
Vivre étincelle,
La lumière de sa mère.
L'enfant a réveillé,
Une " âmette sûre " d'oratoire.
Un bout de petit souffle,
S'est animé,
La clarté fut nécessaire,
Un instant il a dû,
Entre ses paupières,
Retenir des larmes,
Les mers de sa mère,
Femme lumière,
Devenue ampoule du paradis.
" Cieux bleus ", Bleu Cieux ", rais de tendresse
Dimir-na
Bouleversant
· Il y a plus de 10 ans ·marielesmots
Voilà un poème aussi simple et beau que profond. Merci pour ce joli morceau.
· Il y a plus de 10 ans ·luz-and-melancholy
Beau
· Il y a plus de 10 ans ·dokus-k