L’épousée

chatoune

L’épousée

Ce beau jour de septembre ensoleillé

Je te vois apparaître, telle une princesse,

Dans ton immaculée robe de mariée,

Tout en toi reflète la noblesse,

 

Te voir devant moi si resplendissante,

Je n’ose m’avancer, te prendre la main,

Te dire combien tu m’enchantes.

Je veux qu’il soit long, avec toi, le chemin.

 

Aussi intimidés l’un que l’autre, on se regarde.

Tes yeux bleus me font un long discours,

Mes yeux noirs de mille feux te dardent,

Mon cœur ne fait qu’un bond, j’accours.

 

Une formidable étreinte nous fait tourbillonner.

Qu’importe la surprise des invités ébahis,

Tu te laisses aller dans mes bras, abandonnée,

Et je te serre et je t’embrasse, ébloui.

 

Dieu que je t’aime, mon adorable épousée !

Quand la providence te plaça sur ma route,

Je savais que tu ferais de moi ton prisonnier.

C’en était fini de mon âme en déroute.

 

Aujourd’hui je viens t’offrir mon cœur, ma vie.

Je fais de toi, officiellement, ma femme,

Mon adorable femme, si fort je te chéris,

Je veux toute entière te dévorer de ma flamme.

 

La fête interminable, enfin, s’est achevée,

Il ne reste que les tables en désordre et les cotillons,

Et toi et moi seuls, éternellement enlacés.

Ecoute, mon amour, pour nous sonnent les carillons.

 

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