Les Amazones de Tripoli

Yann Raemy

Biographie :

Lady Sadie Lake, Marquise de Rockingham, Dame de la Jarretière, officier de l’Empire britannique, décorée de la Victoria Cross et de l’Ordre du Mérite, est la fille d’un pair du Royaume-Uni et d’une Barbadienne. Son père était Haut-commissaire à la Barbade et dans les Caraïbes orientales. Elevée par une gouvernante tessinoise, elle a appris le français, l’allemand et l’italien. Elle a ensuite découvert la guerre civile lorsque son père fut envoyé en Ouganda. Elle fut ensuite envoyée dans un pensionnat de jeunes filles en Suisse ou elle découvrira les rivalités entre fille et le sexe. Puis, elle est entrée à l’Académie militaire royale de Sandhurst. Après sa promotion en temps qu’officier, elle a rejoint le Black Watch Regiment. Puis, elle a entreprit un stage de parachutisme au Commando Training Centre Royal Marines pour entrer dans le Special Air Service. Avec le SAS, elle a participé à l’opération Barras en Sierra Leone, puis aux opérations Trent et Condor en Afghanistan, où elle se vit accordé le grade de capitaine, avant de participer à l’opération Marlborough en Iraq ou elle a été repérée par des agents du MI-6. Dès lors, elle travail comme agent de terrain pour les services secrets britanniques.

Sadie Lake a les yeux verts. Emeraude quand elle jouit, vert doré lorsqu’elle est en colère. Une silhouette callipyge, des hanches en amphore, une bouches aux lèvres bien ourlées, des seins ronds comme des oranges et une peau ambrée. Un tatouage à l’aine représente un scorpion ailé. Des cheveux châtains, mi-long voir plus court selon les occasions. Mains aux ongles courts, pour une raison pratique, mais toujours manucuré. En de grande occasion, elle aime porter un parfum de chez Caron et boire du champagne Krug, mais elle n’est pas contre un bon scotch. Mais, ce qu’elle aime par-dessus tout, c’est le gin-tonic : Une dose de Sapphire Bombay, le jus d’un demi-citron, du tonic et de la glace pilée. Le tout dans un verre tube glacé.

Scène d’action :

Les contractors de la Hawkwood International, une private military company, garèrent leur Rang Rover dans une ruelle de la Médina de Tunis. Tous étaient des anciens des forces spéciales britanniques. Treillis noir, gilet d’assaut et passe-montagne les rendez anonyme dans la nuit. Sans attendre, ils sortirent des véhicules et foncèrent vers une maison à patio. La porte principale était équipée d’un clavier à code. Sans attendre, l’un des hommes composa un chiffre et la porte s’ouvrit. Lentement, ils entrèrent. Equipé de lunette à vision nocturne, ils restèrent planqués sous le porche, examinant le patio et le premier étage. Un homme en pantalon de flanelle et chemise faisait les cent pas. Son holster d’épaule bien en vu laissait apparaître la crosse d’un Browning Hi-Power.

L’un des contractors s’approcha lentement, armé d’un fusil à lunette hypodermique. Il ajusta l’homme dans le réticule de son viseur, retint sa respiration et pressa lentement la détente. Un plop à peine perceptible éjecta une flèche à capsule contenant un puissant sédatif. L’homme sursauta sous l’impact, comme piqué par un moustique. Il eut à peine le temps de comprendre ce qu’il lui arrivait que déjà, il s’effondrait dans les bras de Morphée.

Méticuleusement, les contractors investir la maison. Ils trouvèrent trois autres gardes endormit dans une chambre et balancèrent une grenade fumigène qui contenait un gaz soporifique. Le dernier garde se trouvait au salon. Il visionnait un film porno sur écran géant, un kebab à porté de la main. Il ne fallu que quelques secondes aux contractors pour le faire dormir. Finalement, deux hommes s’occupèrent des véhicules garés dans la cours, deux 4x4 Mercedes, tendis que l’autre groupe montait dans la chambre réveiller un homme et une femme qui dormaient tout habillé. Puis, sans attendre, ils filèrent tous vers les Rang Rover et filèrent dans le dédale des rues de la médina.

Scène érotique :

Sadie Lake referma la porte de la chambre. Eric Martin, entièrement nu, l’attendait sur le grand lit en fer forgé, son érection barrant ses abdominaux. Sadie retira sa robe de cocktail sous laquelle elle ne portait rien et vint s’allonger près de lui. Délicatement, il se mit à la lutiner, effleurant son dos, baisant gentiment son épaule, puis son bras et ses fesses rondes avant de remonter. La peau de Sadie frissonna sous les tendres caresses. Il y avait bien longtemps qu’un homme ne l’avait traité un peu mieux qu’un morceau de viande.

Eric accentua la pression de ses doigts le long de la colonne vertébrale jusqu’à emprisonner fermement une fesse. Il ramena la jambe ambrée de Sadie sur son corps falot. Profitant de cette ouverture, il glissa ses doigts entre les cuisses et se mit à agacer le mont-de-vénus, à masser le bourgeon sensible tout en pénétrant son intimité avec un doigt. Sadie soupirait sous la délicatesse des mouvements. Son bassin se mit à bouger au rythme des doigts tendis que la cyprine imprégnait la main d’Eric. Sadie feulait en donnant des coups de reins plus vifs. Eric arrêta son manège. Sadie en profita pour le chevaucher et s’empaler sur son dard turgescent. Elle resta un instant dans cette position, goûtant le corps étranger nouvellement arrivée. Sadie remua lentement ses hanches tendis qu’Eric emprisonner ses seins entre ses mains. Il se mit à titiller les tétons, à les suçoter, à les mordiller, déclenchant des gémissements de plaisir à sa partenaire. Le rythme des hanches s’accéléra. Sadie se redressa pour prendre appuis sur les cuisses d’Eric, faisant saillir sa poitrine et cambrer ses reins. Eric s’accrocha a ses hanches, Sadie se mit à râler plus longuement tendis qu’Eric se mettait à grogner. Puis ce fut le cri de jouissance qui fusa de sa gorge suivit quelques secondes plus tard par celui d’Eric. Sadie se laissa tomber sur lui en gémissant. Elle resta là, écoutant les battements rapides du cœur d’Eric et appréciant son sexe encore fiché dans le sien.

Synopsis : MI-6 – Les Amazones de Tripoli

Le Dr Ammar al-Muntasser boit nerveusement un daiquiri au bar du Radisson Hotel de Djerba. Il attend « l’Homme de Tripoli ». Businessman d’origine libyenne vivant en Suisse, il est également un partisan du Front National du Salut de la Libye (FNSL), l’un des nombreux partis politiques opposé au régime de Kadhafi.

Quelques jours plus tôt, il a reçu un appel de son ami Noman Benotman, ancien membre du Groupe Islamique Combattant en Lybie (GICL), devenu analyste principal de la Quilliam Foundation, qui le conviait à une rencontre avec un officier du MI-6. Ils lui demandèrent d’extrader un agent double de Lybie contre la livraison de matériel militaire à la Free Libyan Army.

La taupe n’est rien moins que Moussa Koussa, le Ministre des Affaires étrangères. Pour quitter le pays, il a prétexté une visite privée à Tunis et a filé via Ras Ejder. Evidemment, il n’a pu partir sans une escorte composée d’agents du Haïat amn al-Jamahiriya, les services secrets libyens. Il a été retourné voilà dix ans, lors des accords bilatéraux pour un programme de contre-terrorisme. En octobre 2001, alors directeur du renseignement, il rencontrait le secrétaire d’Etat adjoint américain, William J. Burns, des représentants de la CIA et du MI-6.

Le ministre retrouve une femme dans une maison à patio de la médina de Tunis. A la nuit tombée, un commando de contractors de la Hawkwood International, une société militaire privée, injecte des sédatifs aux agents libyens, immobilise les véhicules et emmène Moussa Koussa à Djerba. Le lendemain, il quitte le territoire tunisien à bord du Gulfstream d’al-Muntasser pour l’aéroport de Farnborough, Hampshire. En Angleterre, il est confié au MI-5 et mis à l’abri dans une safe house.

Pendant que Moussa Koussa est débriefé, Sadie Lake assiste à une fête dans une propriété en France, bien décidée à s’envoyer en l’air. Mais, sa soirée est troublée par un message qu’elle reçoit sur son Smartphone : « 08:00 tomorrow room 4. D/RP.».

Le lendemain, au siège du MI-6, Sadie retrouve Dame Greer Lynch, Director of Requirements & Production, Adrian Cranmer, Controller du Middle East and Africa Controllerate, Oliver Braithwaite, Director of General Support Branch, le Service Action du MI-6, et le brigadier Sir Bonastre Tarleton, de la Duke of York’s Barracks, commandant de l’Increment, le bras armée du MI-6.

Suite aux révélations de Moussa Koussa, et à un entretien avec le Premier ministre David Cameron, la seule alternative pour la réussite de l’Opération Ellamy, est l’élimination physique du Frère Guide de la révolution. Selon Koussa il se trouve à Sebha, dans la région historique du Fezzan, en plein milieu du désert libyque. Il est accompagné de sa garde prétorienne, al-rahibat al-thawriyyat, les fameuses Sœurs révolutionnaires surnommées, par la presse occidentale, les amazones. Il est également protégé par des troupes du Kataeb al Amn (Bataillons de Sécurités) mieux équipés que l’armée régulière et par des mercenaires Touaregs, pour la plupart des anciens légionnaires de l’Islamic Legion,  venus en renfort depuis le Niger et le Mali.

La mission sera une black op connu sous le nom de code Opération Foxchase. Sadie, avec l’aide d’un petit contingent de la Free Libyan Army et d’un commando du 21e SAS, devra atteindre Sebha et éliminer Kadhafi en se faisant passer pour l’une des amazones.

Sadie quitte Londres pour la RAF Station de Weston-on-the-Green, Oxfordshire, avec le sergeant staff Jock Hibberdine et le sergeant major Leicester Ord. Un avion les transporte à la base italienne de Gioia del Colle.

Pour en savoir plus sur les Sœurs révolutionnaires, elle rencontrera Lamia Khoury, une Libanaise, logée à Bari, à quarante minutes de l’aérodrome militaire. Elle lui donnera plusieurs informations sur Kadhafi et certains renseignements sur la vie communautaire des amazones.

Le soir venu, l’équipe embarque dans un C-130J Super Hercules, piloté par des hommes de la RAF Search & Destroy – détachement spécial de la RFA pour le MI-6. Escorté par deux avions de chasse Tornado GR4, ils seront parachutés dans le djebel Nefoussa, près du village de Jabu. Ils seront accueillit par le major Al-Bashir Bey.

Après une attaque des soldats pro-Kadhafi, une colonne d’une trentaine d’insurgés quitte la montagne. Ils traversent le désert et arrive à Sebha après quelques péripéties. Sur place, ils rencontrent Osman Abdel Kader, chef du Jinn network, un réseau clandestin instauré par le major Bey. Sadie apprend qu’un convoi de 70 véhicules est arrivé à la mi-mars. Une partie des hommes est cantonné dans la caserne du Fort Elena, d’autres près de l’aérodrome militaire et les amazones de Tripoli sont dans un ancien caravansérail de Sebha. Il ne reste plus qu’à savoir où est le colonel en prenant la place d’une amazone. Attention ! Tout n’est pas clair dans le monde du renseignement…

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