Les autres moi

L'enfer, c'est les autres jours.

Où celle toujours en manque d'amour,

fout le feu aux alentours.

Où je l'écoute et qu'elle murmure,

que l'on va tout droit dans le mur.

Je vais tout droit dans le mur.

L'enfer, c'est les autres fois !

Quand je me répète que ça va,

celle qui angoisse n'y croit pas.

Elle me remplit de questions.

Et je la sens tourner en rond.

J'ai le tournis pour de bon...

Refrain :

L'enfer c'est les autres... C'est les autres moi.

Ces parties qui m'animent, que je n'comprends pas.

L'enfer c'est les autres... C'est les autres moi.

Ces parties qui m'abiment, que j'n'accepte pas !

Est-ce que mon enfer c'est  d'être,

jamais vraiment complète ?

Jamais satisfaite.

L'enfer, c'est les autres rêves.

Quand celle qui s'évade me fait croire

qu'on n'vit pas la bonne histoire.

Qu'on regarde passer les trains.

À force de n'jamais y monter,

les trains nous regardent y passer.

L'enfer, c'est cette sensation,

de vouloir sans cesse être ailleurs.

Fuir, vers un autre horizon.

Vivre, toujours sur le départ.

Sans jamais trouver mon décor.

Sans jamais aller nulle part...

Refrain :

L'enfer c'est les autres... C'est les autres moi.

Ces parties qui m'animent, que je n'comprends pas.

L'enfer c'est les autres... C'est les autres moi.

Ces parties qui m'abiment, que j'n'accepte pas !

Est-ce que l'enfer c'est  d'être,

jamais vraiment satisfaite ?

Jamais complète.

L'enfer c'est les autres moi.

L'enfer, c'est les autres.

L'enfer, c'est les autres moi.

L'enfer c'est les autres...

L'enfer, c'est cette peur constante,

de faire de la peine à autrui.

La douleur est-elle de ma faute ?

J'absorbe tout, même le bruit.

Et mon enfer, c'est de toujours

souffrir pour ceux qui m'entour.

Refrain :

L'enfer c'est les autres... C'est les autres moi.

Ces parties qui m'animent, que je n'comprends pas.

L'enfer c'est les autres... C'est les autres moi.

Ces parties qui m'abiment, que j'n'accepte pas !

Est-ce que mon enfer c'est  d'être,

jamais vraiment complète ?

Jamais satisfaite.