Les Copains d'alors...

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(Toute ressemblance avec un personnage ayant existé ne sera pas le fruit d'une simple coïncidence)

LES COPAINS D’ALORS

            1

Comm’ les bons crûs de haut cépage

Qui brill’nt au fond d’un taste-vin

Et s’améliorent avec l’âge

Je déguste encor’ ses refrains.

Et plus le temps creuse la tombe

Du souvenir de ses chansons

A chaque fois, moi je retombe

Sur PENELOPE ou MARGOTON

Je revois la place de SETE,

Je revois les copains d’alors…

Confiant les trous de leurs chaussettes

Aux bons soins de la femm’d’HECTOR.

                        2

Lui, qui vivait dans les nuages

En poursuivant des papillons,

J’imagin’ le remue-ménage

En compagnie du Vieux Léon.

L’un au « biniou », l’autre à la « gratte »

A fair’swinguer les culs bénis,

Sûr que tout l’paradis s’éclate !

De Père en Fils en Saint Esprit !

Qui sait, s’il peut les reconnaître

Du moins pour ceux qui viv’nt encor,

En se penchant par la fenêtre,

De là-haut, les copains d’alors ?

                        3

Or maintenant c’est la déprime

Chez les marchands d’chansons d’amour !

Y’a pas d’issue, ou bien ça rime

Avec : « Poésie de secours » !

Ca manqu’ de guitare à moustaches

Au milieu des compacts laser

On peut bien gueuler « Mort aux vaches »

Autant prêcher dans le désert !

De sa musique qui balance

Vous diront les copains d’alors

On ne peut combler le silence

Qui fait suite au dernier accord.

                        4

Oui, je l’avoue, j’n’ai pas de honte,

J’fais parti des « Brassenssisés »

J’aim’ ces histoir’s qui nous racontent,

Qu’les femm’s des copains, c’est sacré !

Et quand l’ultime grain de sable

Est tombé de son sablier,

Lui, sous les yeux du Grand Comptable,

Ne pouvait pas le retourner.

Mais pour les copains de sa bande

Pour nous, tous ses copains d’alors,

Suffit de penser à FERNANDE…

Non Tonton Georges n’est pas mort,

Car il chante encor’ !

Car il chante encor !

Musique à faire

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