Les dents de mes aïeux
hors-la
A demi-mot sur une chaise bancale
Il y a les ombres qui s'éclipsent
Voyez comme la raison est bestiale
Quand vient l'heure de l'apocalypse
L'adjectif reste sur toutes les lèvres
Ambigu et sarcastique
C'est un travail d'orfèvre
Dans ce théâtre mécanique
Alors chantons l'exécrable vérité
Tant redoutée par nos élites
C'est un savoir bien trop prisé
Dans les méandres électriques
Je n'irai pas pleurer sur les pavés de l'enfer
Ni même monter sur un piédestal
Faudra se résoudre à battre le fer
Tant que la ruse est totale
Animé par un sentiment riche et orgueilleux
J'irai me vautrer dans la gueule du loup
Retrouver les dents de mes aïeux
Afin de ne pas devenir fou
J'aime beaucoup ton poème! À sa lecture, une sorte de martèlement s'est installé dans ma tête en guise de rythme... un peu à la façon des déclamations de Grand corps malade. C'est fort. cdc
· Il y a presque 12 ans ·france-lecuyer
C'est vraiment très bon!
· Il y a environ 12 ans ·janteloven-stephane-joye