Les espions, le retour

-         Parle plus bas on pourrait bien nous entendre. Tartempion XXIV.

-         Là, c'est bon ?

-         Non, je voulais dire moins fort, car mon sexe n'a pas d'oreilles.

-         J'ai placardé un message à la superette. « Organisation crevette, cherche homme pour mission crevette. » j'ai codé pour plus de sécurité.

-         Pourquoi pas une femme blonde à grosse poitrine ?

-         T'as raison, je vais mettre femme du genre féminin, ça nous changera. Si quelqu'une est intéressée, on le saura grâce à une sonnerie sur ton portable.

-         Putain, t'es balèze en informatique.

-         Non, j'ai mis ton numéro.

-         Ils vont remonter jusqu'à moi.

-         Non, j'ai codé le numéro. 2 pour 1, 3 pour 2, 4 pour 3, après j'ai improvisé.

-         T'es trop fort ! Mais ça sonnera chez un autre.

-         On s'en fout, il ne sait rien, il ne dira rien même sous la torture.

-         T'es un pro !

-         T'as les photos ?

-         Non ! J'avais oublié mon appareil, j'ai fait un dessin, tiens regarde !

-         Comprends pas ?

-         Normal, je suis un peintre abstrait pour sécurité écrevisse.

-         Ah, on peut dire que tu connais les ficelles langoustes.

-         Bon, le dernier message est : « Les carottes sont cuites » apprend-le par cœur et oublie-le.

-         Et ça veut dire quoi ?

-         Aucune idée, peut-être qu'il est l'heure de se mettre à table ?

-         M'en fous, j'ai déjà tout effacé, je ne sais même pas ce que ma femme a fait à manger.

-         Tu n'as qu'à la torturer en rentrant !

-         Non, je ne rapporte jamais de boulot à la maison ! Allez salut Tartempion XXIV !