Les jours des mois

Les mois passent et se ressemblent encore
Je n'ai qu'une envie, faire vibrer son corps
Que mes paumes se baladent langoureusement
Et que mon âme la désire fiévreusement

Les heures où elle ne peut être près de moi
Le vide emplit alors mon cœur et le noie
Elle me manque et chaque seconde se fait supplice
Lorsqu'en ma tête les souvenirs s'immiscent

Je m'imagine enfin la douceur de ses mains
L'odeur de son parfum, celle de sa peau nue
Le premier jour où je lui aurais montré le chemin
Du bonheur d'être femme, d'être reconnue

Et puis il y a ces moments brûlants, enivrants
Où plus rien n'a d'importance, de sens
Je sens en moi s'élever la délivrance
La paix d'un murmure enveloppant

Les notes jouant pour moi cet air de liberté

La prendre encore et toujours dans mes bras
Je glisse dans les Abîmes de la contrariété

Je ne puis plus couvrir sa chair d'émois.

Lui faire l'amour sans se poser de question
Écouter simplement ce cœur qui bat à foison
Qu'elle soit ivre de ma présence et de ma tendresse
Lui offrir mon bien le plus précieux, ma faiblesse