Les lilas de Juillet
rosedulas
Touché par l'Amour tout homme devient Poète - Platon
C'était l'été, je n'avais jamais vu, la montagne
Quand les lilas de Mars, fleurissaient tout juillet
L'absence évaporait, les contours de Laragne
Le bonheur divaguait, mes yeux émerveillés
Où l'air pur me grisait, coulait de la cascade
Une avalanche d'eau, grossissant un ruisseau
Le soleil admirait, la vallée des chamades
Mes écrits sauront-ils, en vibrer les échos
J'ai de ces baisers d'âme, des souvenirs sereins
Croire en l'inoubliable, envahit mes deux mains
D'un désir à combler, vos esprits de tendresse
La nature a ce charme, des plus douces caresses
Ne pensez plus à rien, et dans le chant du vent
Laissez à l'innocence, bercer vos coeurs d'enfants
20 novembre 2020
De qui l'illustration ?
· Il y a plus de 3 ans ·astrov
· Il y a plus de 3 ans ·Parti de Grenoble, je m'arrêtais changer de train
pour rejoindre le midi de la France
en attendant la correspondance
j'allais acheter au village, mon pain .
Sorti de la boulangerie,
je m'asseyais sur un banc de la place
et prenais quelques photographies :
- entre les nuages, la lumière est si fugace -.
C'était à Laragne,
ce village qui sent déjà la Provence ,
gardé des montagnes
proches de la Durance .
Le soleil brillait par intermittence,
au-dessus de la rivière,
qui avait déjà l'impatience
de rejoindre la mer .
La montagne de Chabre est la mienne ;
j' ai le souvenir de ses pentes
posée là, comme la gardienne
d'une mémoire permanente .
Du village, elle a l'aspect d'un trapèze
à la géométrie parfaite
couverte de pins et mélèzes,
elle sait rester discrète.
Je lui donne rendez-vous pour d'autres lendemains
quand je serai de retour dans la région,
car il me faut prendre le train :
je reviendrai quand exploseront les bourgeons.
RC
rechab