Les migrants

Michele Hardenne

Les migrants

 

Ils arrivent sur les plages

Avec leur sac à dos 

Dans leurs yeux brillent le gris

D'un ciel qui n'est pas beau


Ils quittent une terre

Le berceau de leur âme

Pour trouver la misère

Devant nos brise-lames

 

La guerre détruit leurs racines

Ils arrivent sans identité

Ils sont comme tous ces anonymes

Qui n'ont plus de foyers

 

Ils sont à nos portes

Leur destin entre nos mains

Et comme des feuilles mortes

Nous les repoussons encore plus loin

 

Pourtant, comme moi, ils rêvent

De paix et d'amour

Et n'attendent qu'une trêve

Pour organiser leur retour 

 

Ils attendent sur les plages

Guettant l'horizon

La peur au ventre et plein de courage

Que leur ciel redevienne beau !  

 

M.H (Michèle Hardenne)

24/02/2016

  • Faut surtout que les médias de là-bas arrêtent de présenter l'Europe comme un paradis. Ils sont bien mieux dans leurs pays, auprès de leurs proches, à contribuer à l'édification nationale.

    · Il y a environ 5 ans ·
    Drapeau lyonnais

    Jean Marc Brivet

  • C'est très dur de faire comprendre aux gens que ces migrants fuient une guerre. Que ce ne sont pas des coureurs d'allocations. Que dans leur pays ils avaient un travail et une situation parfois meilleure que celle de gens qui les prennent pour des profiteurs. Que les responsables de cette guerre c'est l'Occident et que le moindre respect, c'est encore de respecter ces gens. Mais c'est demander déjà beaucoup trop à bien des gens.

    · Il y a plus de 8 ans ·
    Th

    terosse

    • Oui, c'est dur ! C'est dur d'être là; à regarder ces actualités, c'est dur d'entendre des politiciens clamer "qu'il ne faut pas les nourrir" comme s'il s'agissait de pigeons, c'est dur de voir ces enfants souriants, malgré tout, dans des conditions d'insalubrité totale, c'est dur... et j'ai honte d'appartenir à une société qui parle de droit, de liberté...et d'exclusion !

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Img 1952

      Michele Hardenne

  • Texte empreint de vérités crues et dures. Faute aux politiques sans courage.

    · Il y a plus de 8 ans ·
    Cavalier

    menestrel75

    • Oui Menestrel, nos politiciens sont nos représentants, ils sont censés parler en notre nom, celui du Peuple, mais qui sommes-nous pour exclure toutes ces personnes qui demandent Asile, Au nom du Saint-Pognon, devenons-nous amnésiques de notre humanité ?

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Img 1952

      Michele Hardenne

    • Humanité ne veut pas dire subir les mouvements de population en fermant les yeux sur les inconvénients : Pays d'origine privés de leurs populations et donc de leurs capacités à bâtir une société plus solide où la pauvreté régresse, et puis ça contribue à faire grimper les tensions ethniques dans les pays d'arrivée.

      · Il y a environ 5 ans ·
      Drapeau lyonnais

      Jean Marc Brivet

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