Les migrants
Michele Hardenne
Les migrants
Ils arrivent sur les plages
Avec leur sac à dos
Dans leurs yeux brillent le gris
D'un ciel qui n'est pas beau
Ils quittent une terre
Le berceau de leur âme
Pour trouver la misère
Devant nos brise-lames
La guerre détruit leurs racines
Ils arrivent sans identité
Ils sont comme tous ces anonymes
Qui n'ont plus de foyers
Ils sont à nos portes
Leur destin entre nos mains
Et comme des feuilles mortes
Nous les repoussons encore plus loin
Pourtant, comme moi, ils rêvent
De paix et d'amour
Et n'attendent qu'une trêve
Pour organiser leur retour
Ils attendent sur les plages
Guettant l'horizon
La peur au ventre et plein de courage
Que leur ciel redevienne beau !
M.H (Michèle Hardenne)
24/02/2016
Faut surtout que les médias de là-bas arrêtent de présenter l'Europe comme un paradis. Ils sont bien mieux dans leurs pays, auprès de leurs proches, à contribuer à l'édification nationale.
· Il y a plus de 5 ans ·Jean Marc Brivet
C'est très dur de faire comprendre aux gens que ces migrants fuient une guerre. Que ce ne sont pas des coureurs d'allocations. Que dans leur pays ils avaient un travail et une situation parfois meilleure que celle de gens qui les prennent pour des profiteurs. Que les responsables de cette guerre c'est l'Occident et que le moindre respect, c'est encore de respecter ces gens. Mais c'est demander déjà beaucoup trop à bien des gens.
· Il y a presque 9 ans ·terosse
Oui, c'est dur ! C'est dur d'être là; à regarder ces actualités, c'est dur d'entendre des politiciens clamer "qu'il ne faut pas les nourrir" comme s'il s'agissait de pigeons, c'est dur de voir ces enfants souriants, malgré tout, dans des conditions d'insalubrité totale, c'est dur... et j'ai honte d'appartenir à une société qui parle de droit, de liberté...et d'exclusion !
· Il y a presque 9 ans ·Michele Hardenne
Texte empreint de vérités crues et dures. Faute aux politiques sans courage.
· Il y a presque 9 ans ·menestrel75
Oui Menestrel, nos politiciens sont nos représentants, ils sont censés parler en notre nom, celui du Peuple, mais qui sommes-nous pour exclure toutes ces personnes qui demandent Asile, Au nom du Saint-Pognon, devenons-nous amnésiques de notre humanité ?
· Il y a presque 9 ans ·Michele Hardenne
Humanité ne veut pas dire subir les mouvements de population en fermant les yeux sur les inconvénients : Pays d'origine privés de leurs populations et donc de leurs capacités à bâtir une société plus solide où la pauvreté régresse, et puis ça contribue à faire grimper les tensions ethniques dans les pays d'arrivée.
· Il y a plus de 5 ans ·Jean Marc Brivet