Les seins de Sophie Marceau.

Atteint de comorbidité et Comorien de surcroît (oui je sais j'ai pas d'chance) mon médecin légiste avait dit : « Il avait pas eu trop l'choix, c'était la piquouse ou rien ! »

Jacques m'avait déjà piqué depuis mon plus jeune âge et à plusieurs fois. Il m'avait immunisé contre la Diphtérie, le Tyrannosaure, la Poliomyélite, la Peluche et la bronchiolite, aux infections invasives à Homo sapiens-sapiens de type b, aux bateaux et ceux à monocoque, à l'Hépatite des amygdales, à la rougeole et aux réveillons, à la rubéole mais pas encore à la Sophie Marceau.

Oui, cette année là, j'étais tombé amoureux de Sophie et ce n'était pas sans conséquence. Je faisais facilement des baisses de tension en caisse de grandes surfaces devant une de ses couvertures d'un Télé Poche de tapis roulant, jusqu'à me surprendre et me branler sur un Lui pleine page planqué à l'intérieur d'une carte routière à la plage.

« Avec ce beau soleil, tu devrais enlever ta serviette de tes jambes, tu vas avoir la marque ! » disait Betty.

« Non non, j'suis bien comme ça ! Laisse-moi tranquille, je regarde la route ! »

« La route on la connaît, après nos vacances à la mer on va toujours chez Paul ! Moi j'vais me baigner !»

« Oui mon cœur, vas-y ! »

Paul tenait un dancing sur la route Napoléon, aux Espinasses vers Gap. En partant de Golfe-Juan, il nous fallait toujours 4 heures en 4L. J'avais dit à Paul qu'on arriverait à temps pour danser sur du Heart of Glass de Blondie ou du Comme d'habitude de Claude s'il n'était pas trop rayé.

« Betty ! Betty ! » (elle était dans l'eau.)

« Quoi encore ? » (elle sortit de l'eau.)

« On va pas tarder à y aller, y a encore de la bagnole à faire ma chérie ! C'est bientôt 7 heures ! »

« A chaque fois c'est pareil, j'ai pas l'temps de faire bronzer mes seins que oups on s'en va ! »

« Quand même t'exagères ! Ça fait 8 jours qu'on est là chez ta mère à rien foutre ! Ne me dis pas que t'as pas eu l'temps de t'en occuper  ! »

« Au coucher du soleil, ils bronzent 2 fois plus vite... allez s'te plait... une petite demi-heure encore ! Ça te laisse comme ça un peu plus de temps pour regarder la carte et voir s'il ni y a pas un plus court chemin et moi ça me permet de les faire tout joli, tout orange, tout chaud ! »

« Bon d'accord mais pas plus ! »

« Je t'aime mon cœur ! »

« Moi aussi je t'aime mon p'tit lapin ! » 

« J'avais les plus beaux seins de la plage face à moi et j'allais me branler une deuxième fois sur ceux de Sophie Marceau ! C'est quand même pas normal Jacques, non ? Faut m'trouver un vaccin ! Faut m'piquer ! t'en penses quoi ? »

« T'as sûrement fait un transfert ! N'oublie pas que sous la serviette t'avais ton sexe à porté de main ! Il était pour toi plus facile de le prendre et de jouir sur Sophie de la carte routière, que de coucher ta femme sur le sable et de vulgairement la pénétrer devant tout le monde ! Non ? »

« Alors on peut dire que j'ai agi sous une forme de pudeur, Jacques ? »

« Non ! Avec de la pudeur on s'excuse... et toi, tu ne t'es pas excusé me semble- t-il ! »

« J'aurais dû m'excuser auprès de Betty de m'être branlé sur Sophie Marceau quand elle était avec ses nichons dans l'eau ? »

« Tu aurais pu le lui dire plus calmement quand vous étiez dans la 4L pour aller chez Paul ? »

« Impossible ! Elle fait que vomir en voiture. Elle dit que les vitesses au volant c'est pratique que pour moi !»

« C'est normal ! Vous auriez du prendre l'autoroute que plutôt la Napoléon ! Ça tangue moins une 4 voies ! Elle est pourtant marquée l'A8 sur la carte, non ? »

« Je sais pas, j'avais pas tout déplié ! »

...