Les seins de Vénus

Paul Robert De La Fauvellerie

À toi la Vénus qui, soudainement, m'est apparue dans le plus simple appareil, je voulais dédier quelques mots. Grâce soit rendue à tes seins qui m'ont redonné foi en la vie. Mes yeux regardaient le vide et puis tu es devenue mon tout... Con fini que j'étais, confiné que je suis, confiant que je serai... Désormais, par la magie de l'instantané, je renais à la vie, au désir d'être, à l'envie de toi avec moi...
J'étais perdu dans un désolant désert de solitude, tu es mon oasis. Je sais que le chemin est encore long jusqu'à nos retrouvailles, mais je sais aussi qu'une fête des sens conclura ce périple...
Qu'il est doux d'aimer, même si cela est éphémère... Comme nos existences... Mais cela leur donne toutes les significations que l'on voudra bien leur donner. Je ne suis point poète, juste un modeste agenceur de mots simples, mais puissent ces paroles emportées par le vent coquin te parvenir...

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