Les yeux fermés

asphalte

L'atmosphère était pesante. Au loin, on pouvait entendre quelques bruits de pas pressipités.A cette heure de la journée, le soleil caressait gentiment les dernières gouttes de rosée qui résistaient au souffle de la brise. Le ciel était pâle, grisé. La timide chaleur des rayons combattait péniblement avec l'air frais de la saison. C'était l'Automne, et déjà, au sommet des hautes montagnes, on observait la neige couver de son blanc manteau les pics les plus dangereux.Les feuilles d'arbre étaient presque toutes tombées, et celles qui restaient là à dominer les autres n'allaient pas tarder à en faire de même. Le sol, humide, dégageait une odeur de terre retournée.

L'atmosphère était pesante. 

Au loin, on pouvait entendre quelques bruits de pas précipités.

A cette heure de la journée, le soleil caressait gentiment les dernières gouttes de rosée qui résistaient au souffle de la brise. Le ciel était pâle, grisé. La timide chaleur des rayons combattait péniblement avec l'air frais de la saison. C'était l'Automne, et déjà, au sommet des hautes montagnes, on observait la neige couver les pics de son blanc manteau.
Les feuilles d'arbre étaient presque toutes tombées, et celles qui restaient là à dominer les autres n'allaient plus tarder.

Cachée derrière ma fenêtre, pensive, j'observais. Un monde nouveau venait à moi. Pour la première fois, je voyais.

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