Lèvres à lèvres

Dans ton vieux pardessus râpé, tu portais si bien la cravate, que j'ai de suite bien eu envie, de toi.

De te desserrer la cravate, de te la jouer grand notaire et de me taire.

Tu approchais déjà tes lèvres, moi je croyais être dans un rêve, ma belle.

T'avais toqué à ma porte, une bouteille de bon vin dans la main, tu te tenais droite, le chapeau légèrement incliné, tu avais débuté ton show, moi j'étais devenu brûlant, mon chou.

Tu devinais tous mes fantasmes, l'été, tu te balladais nue, sous ce vieux par dessus ignoble, tu savais que j'allais te l'enlever, pour te... couvrir, de baisers.

Aimante, tu étais devenue mon amiante, j'étais devenu ton amant, mais on s'aimait. Car ni toi ni moi n'avions d'autres amants... On se collait comme des aimants.

Lèvres à lèvres, c'était to position préférée après avoir tout essayé...

Tes dessous ne me résistaient jamais longtemps, j'allais et venais entre tes cuisses, délices. Mon sexe tu le voulais toujours, tu aimais tant qu'on fasse l'amour, que nos lèvres souvent bougeaient, pas pour parler.

Mais ce que tu aimais par dessus tout, c'est bien que je sois en dessous, de tes dessous tu ne voulais plus, sauf si ma langue trouvait le bout, de ton plaisir quotidien.

Tu louais ma langue acrobate, mais ce n'était pas qu'une histoire de sous, entre nous. Tes lèvres s'ouvraient toujours, pour ma langue et les miennes, la chaleur nous faisait vite suffoquer et j'aimais tellement boire ton eau. Ma jolie fontaine tu étais, si parfaitement sensuelle, que c'est ce soir cruel, de me dire qu'entre nous, ce n'est pas qu'une histoire de sous... 

Tu y vois toi surtout du cul, tu veux arrêter de me payer, mais moi je croyais ça sérieux, je découvre que le sexe n'est pas tout... Alors je vais pas pouvoir t'aimer, mais promis sur moi tu pourras compter, car mes lèvres, sur les tiennes, c'est que du bonheur, pour toi, je le savais, pour moi, je le referais...