L'histoire d'une pantoufle qui se prenait pour une vache

Hervé Lénervé

J'aime les histoires qui commencent sérieusement et qui partent en sucettes, pour rester poli.

Comme celle d'un mec qui te bassine tous les jours avec Sa nouvelle porte électrique de Son garage et qui se retrouve tronçonner en deux, voiture et bonhomme compris pour le même prix, un jour de solde.

Il suffit de meubler un peu, de pimenter, d'ajouter avec parcimonie, par-ci, par là, une pincée de cadavre de femmes fraîchement égorées de la veille, par-ci, par là, Zarathoustra, pour le goût du suspens. Et le tour est joué. L'affaire est dans l'sac ! Un Best-seller dans l'année, traduit dans toutes les langues du monde qui sait lire.

Ce n'est, quand même, pas compliqué d'être célèbre, riche, jeune et beau, quand on y met un peu du sien.

Pourtant, parfois, quand ça ne part plus en sucette, mais carrément en couilles, certains aiment moins et font des procès, pourquoi pas des duels, c'est plus sportif.

J'avais écrit une histoire sympathique sur des chats qui jouaient à des jeux de chats dans un jardin qui ne faisait rien. Quand un chat bicolore, noir et blanc, fit son apparition sans invitation. Je ne sais pas pour vous, mais moi, je n'aime pas les chats bicolores, noir et blanc, j'les tue ! Je l'ai tué avec mon fusil de chasse. Ca n'a pas été apprécié par tous, certains auraient mieux vu une pelle de jardin.

Je suis actuellement en procès avec Geluck et l'association des charentaises en colère. Pas les pantoufles, les vaches noires et blanches.

Et si, la charentaise, aux pieds, c'est sexy ! La pantoufle, pas la vache.

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