L'horloge
Jonathan Penglin
Petit poème en forme d'énigme. En alexandrins dont les hémistiches riment en embrassé.
C'est un compas tordu qui parcourt la rivière
C'est le roulement d'une pierre qui finira perdue
C'est un doigt qui indique, inlassable, éternel
Le mouvement perpétuel des destins fatidiques
C'est un œil sur le vide qui s'étend au-delà
Un bras qui donne le « la » au pinceau de nos rides
C'est une fenêtre ouverte sur hier et demain
En arabes ou romains elle nous mène à nos pertes
C'est une suite de visages qui nous reviennent sans cesse
Et qui toujours nous pressent à traverser les âges
C'est une règle à degrés qui ne mesure rien
D'autre que les embruns qu'on prend bon gré mal gré
"C'est un doigt qui indique, inlassable, éternel"
· Il y a plus de 8 ans ·remue magnifiquement le début :)
Et "C'est une règle à degré qui ne mesure rien"
Bien trouvé aussi ! Bref bonne continuation
Pierre Epicureo