Lilith.

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Subtile arythmie sourde aux vaines transcendances,

Arôme, musc intense et fort, Inquisitrice

Aux Pouvoirs Invisibles, en charnelles fragrances,

Qui dévoie ma raison... Femme... Toi, délatrice

Des rituels clandestins qu'à l'ombre de mes vices

Je psalmodie vers toi en humble déférence,

Ma déité offerte aux sombres fulgurances

Qui jaillissent de moi, Femme, ma prédatrice !

Apaise ! Accueille enfin, profond dedans ton antre,

Ainsi qu'en un fourreau de soyeuse douceur,

L'apanage impérieux qu'offre ton serviteur.

Femme ! Aspire mon âme, à mon corps fais violence !

Envoûte ton esclave, Oh Lilith ! Et que j'entre

En pleine volupté dans l'Extrême Conscience.

            Edouard HUCKENDUBLER (poète qui cause directement aux     

         déesses)