Limbes

himitsukiyo

Je réalise que pour te connaître, te revoir sourire et avoir de l'espoir, ce sont elles que je dois avant tout apprivoiser. Comment approcher et conquérir ce que l'on ne connait pas ? Ce qui n'a pas de forme et qui semble éternellement changeant...?

 

J'y plonge. Folie ? Probablement. Et je suis assailli de tant d'images, de sons et d'émotions. Tant de choses que je ne saurais pas, qui m'alourdissent, et font qu'ici, je ne suis plus maitre de mes mouvements. Je ne peux que suivre le flot de cette lourde noirceur... mazout d'une vie inconnue, jamais imaginée.

 

Lorsque je touche ce qui semble être un « fond », c'est pour réaliser que ce n'est qu'une base, qui te sert peut-être de point de repère. C'est ici que je t'aperçois pour la première fois depuis mon plongeon. Ici, pas de notion de temps non plus. Je ne sais plus combien de temps j'y ai passé. Des heures ? Des semaines ? Cette solitude pèse énormément. Mais je suis content de t'apercevoir. Sauf que je réalise que c'est qu'un autre souvenir, mais un bon... Gracieuse, tu l'es dans ton élément. De l'énergie en mouvement... cela ne meurt pas... 

 

Dans la luminosité de ton expression, je réalise qu'il y a d'autres plateformes comme cela... certaines proches, d'autres plus éloignées et qui scintillent, avec des intensités diverses et des couleurs différentes. Je me dis que leurs valeurs, et leurs origines doivent être variées aussi. Mais j'en vois d'autres plus bas..., dont une que je pense pouvoir atteindre... avec de la chance... si j'arrive à reprendre le contrôle sur moi-même... 

 

Malgré mes vains mouvements d'idiot, je manque ce souvenir, mais j'y entrevois une enfant, elle sourit, et toi de même... La fascination créant le bonheur ou vice versa ?

 

Me voilà à nouveau en chute... Plus je descends, plus je ressens et « entre-vis » ce froid et cette peine. Mais quelque chose, empruntant ta voix, me dit que ce ne sera jamais vraiment connaître et vivre tout cela... À ta peine qui m'entoure, s'ajoute la mienne, que je commence à ressentir... Celle qui survient, de savoir ne rien connaître de toi, de ne pouvoir y changer grand-chose. D'être las d'être las de ne pas être là...

 

Ces deux martèlements chaotiques, j'essaie de les accepter au fur et à mesure... ils « s'échoent » l'un l'autre. Je souhaite utiliser leurs rythmes pour avancer... Mais avant, il me faut les comprendre... accepter leurs différences... Je m'éternise dessus, car j'ai la certitude que c'est important.

 

Quand je me reprends, je peux enfin « marcher ». Des petits pas, qui soulèvent toujours d'autres souvenirs... mais c'est un autre type de plate-forme... De celles qui sont froides et qui « détraquent ».... Je dois les vivre et les accepter. Je bouge ainsi, entre chutes, loin d'être libres, car je revis tes chaines, et j'enchaine les souvenirs, certains bons, d'autres sublimes — pour toi — et d'autres, moches et intenses...

 

Et je te vois, vêtue d'un halo de lumière, lunaire, qui semble palpiter. 



  • j'en ai lu quelques un ,mais celui la reste mon prefere
    c'est vraiment bon ce que tu ecris :)

    · Il y a presque 8 ans ·
    H

    Kenny Lim

    • Merci frangin ^^ Quand pourrais-je lire les tiens ?

      · Il y a presque 8 ans ·
       8703030936034525425 1

      himitsukiyo

  • c'est mon ordi ou le texte est vide ? ceci dit ça correspond bien aux limbes :))

    · Il y a environ 10 ans ·
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    Alice Gauguin


    • Désolé, j’ai quelque souci lorsque je copie/colle dans l’éditeur de texte apparemment. C’est bon désormais.

      Toutefois, il remonte ce texte ! :)

      · Il y a environ 10 ans ·
       8703030936034525425 1

      himitsukiyo

    • j'ai hâte que tu remettes tes anciens textes en ligne alors :) ça m'arrivait souvent ce problème, mais selon les navigateurs, ça va mieux

      · Il y a environ 10 ans ·
      10882294 10205687022244868 3677013657221205201 n

      Alice Gauguin

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