L’incroyable histoire d’un aviculteur 

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C'est avec une certaine retenue que Bernard, aviculteur de 49 ans, nous a confié son incroyable histoire. La semaine dernière, alors qu'il faisait la tournée de ses poulaillers, Bernard s'est rapidement rendu compte que quelque chose n'allait pas. En arrivant devant son premier poulailler, il le trouva vide. La porte avait été forcée, et plus aucune poule ne s'y trouvait. Affolé, il se précipita vers ses deux autres bâtiments, qu'il trouva tout aussi vides. C'est en regagnant sa ferme pour prévenir les autorités qu'il vît un mouvement suspect du côté d'un hangar désaffecté au bord de la route. Courageux, il décida d'aller voir ça de plus près. En regardant par la fenêtre, il découvrit avec surprise toutes ses poules entassées dans le hangar !

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Il se dirigea donc vers l'entrée du bâtiment pour les libérer et tomba nez à nez avec un coq armé jusqu'aux dents ! Les propos de Bernard concernant l'animal restent assez flous, mais il semblerait que celui-ci ait revendiqué son appartenance au gang des Coqs Empathes, et que son objectif était de libérer l'ensemble des poules pondeuses du joug de l'homme. D'après la description de Bernard, le coq ressemblait à peu près à ça :

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Incrédule, Bernard vît l'animal à crête courir dans sa direction, arme au poing. Il prit donc ses jambes à son cou et se dirigea vers son foyer pour s'y enfermer. Malgré sa condition physique exemplaire, le coq n'a pas réussi à rattraper Bernard avant qu'il ne pénètre sur sa propriété où l'attendait Pupuce, son fidèle limier. Sans hésitation, Pupuce se jeta sur l'agresseur, et, au terme d'un combat acharné, finit par le terrasser. Une belle preuve d'amour envers son maître ! Malheureusement, le coq est décédé durant son affrontement avec Pupuce, et n'a donc pas pu être interrogé. Nous ne saurons jamais le fin mot de l'histoire, ou si le coq avait des complices.

Une fois remis de ses émotions, Bernard a pu remettre ses poules à leur place et tout est rentré dans l'ordre.

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Depuis son aveu, Bernard se repose dans une maison spécialisée avec une infirmière pour s'occuper de lui et une jolie blouse blanche, et ne veut plus entendre parler de volailles…

Je conclurais cette histoire peu commune par un conseil : si votre travail commence à prendre le pas sur votre santé mentale, n'hésitez pas à consulter un spécialiste, et prenez des vacances !

 

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