Londres

Ici les gens semblent si pressé comme s’ils passaient leur journée à courir. Toujours aller plus vite et ne pas perdre son temps, surtout pas. Mais dans tout ce capharnaüm, il semble pourtant que tout ça soit très organisé car dans la précipitation personne ne se rencontre, personne ne se percute. Telle une fourmilière, ils avancent bien rangés en ligne et avec en tête leur objectif, chacun ayant sa place.

Alors que la ville semble envahit, que nos oreilles bourdonnent de la multitude des langages qui nous entourent, les Londoniens semblent garder patience et tranquillité.

La rigueur de leurs comportements et de leur environnement semble parfois tellement contradictoire avec leur tenue ou encore avec certains de leurs quartiers.

On se sent si petit face à l’ampleur des monuments, comme un combat continuel entre le moderne et le passé, les bâtiments se font face dans une simplicité étonnante. Et puis si jamais on venait tout de même à manquer d’air, les nombreux parcs sont là pour nous remotiver, j’y vois encore tous les coureurs, qui dans l’élan du petit matin, viennent se ressourcer avec l’air pur et frais de ces petits coins de verdure. Sitôt finie, la tenue sportive est remplacés par celle de l’employé modèle, on les retrouve dans les métros accompagnés de leur café et de leur journal, ils semblent toujours aussi droit et ne font jamais un pas de travers.

Il ne faut toute de même pas avoir peur des clichés, entre les minis, les bus et les cabines téléphoniques rouges, on se demanderait presque d’où vient cette obsession pour cette couleur. Peu importe, on adore.