L'overdose d'un self-destroyer à l'agonie

cat-a-strophes

Un peu de sombre dans nos noirceurs...
A grands coups de marteau tu t'enfonces dans les veines
Toute la déveine de ta vie comme on crie à la haine
Vagabond de ton âme tu déchires tes violences
Et tu joues l'auto-stop sur les chemins d'existences.
 
Mais personne ne s'arrête sur ton drôle de destin
Ton absence de sourire est leur cancer de demain
Frappe encore sur le clou qui transperce tes os
Et regarde vomir ta narcose sous l'empreinte d'un goulot.
 
La bête transpire le fric couchée sur son divan nuptial
Elle dégueule sa graisse sur l'autel abbatiale
Entend rire ces têtes cravatées à ses pieds
Cette orgie de débauche sur le sol overdosé
 
Et tu vois au travers de leurs verres de vodkas-Martinis
Frétiller sur un pique les corps nus des enfants de l'oubli
Et tu lis les caresses salaces s'enfoncer dans l'intime de leurs corps de poupée
Quand leurs langues vicieuses s'incestent aux viscères dépecées.
 
Et tu cries ta douleur mais ton cri s'est perdu
Dans les cris de souffrances de tes amis cadavres corrompus
Alors tu navigues dans les larmes de centaines de pantins
S'emmêlant dans leurs fils sans jamais voir de demain.
 
Tu voudrais exister dans la gueule des réseaux d'amitiés
Mais la cafardise n'est qu'une indifférence de plus sur les murs dévoilés
Te voici en grenouille pathétique disséquée sur l'écran des partages d'entrailles
Où tu cliques désespéré pour te fuir de cette folie bestiale qui profonde tes entailles.
 
Le poète maudit gît dans son sang de plumes travesties au survivre
Il accuse ses enfants d'avoir offert l'oubli qui assassine les livres
Regarde vivre la flamme qui s'enlace en « putain » sur le beau de tes mots
Entends-la jouir de ta déprime narcotique quand les cendres recouvrent tes maux.
 
Et tu laisses tes amants te lécher ta croix tatouée au couteau sur ton crâne rasé
Ils se glissent fiévreux en serpents sataniques sur ta peau violentée de l'enfance violée
Ne laissant dans ton âme que leurs mues répugnantes comme une plaie suintante
Où s'écoule le pue des vérités silencieuses qui te laissent dans la bouche une saveur gerbante.
 
Et l'Ogre est toujours là, il écoute ton faux-pas pour squatter ton cerveau
Alors tu naufrages ta barque en putride charogne dans la bave du crapaud
Et tu deviens le carnivore freudien et sanglant qui manipule ses propres sentiments
Tu as compris que pour survivre seul dans ta solitude tu devais apprendre à toujours faire semblant.
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