LR 435 à 440 yl5

vividecateri

30 mots à placer dans un texte à contrainte

Mots du 03 04 2021 

Poupée, chien, petit, larbin, tomber.

Mots du 02 04 2021 

Dose, tête, poids, quotidienne, contient.

Mots du 1 04 2021 

Voyage, nager, fantastique, course, cerise.

Mots du 31 03 2021 

Groupe, bizarre, banane, entendre, chouchous.

Mots du 30 03 2021 

Silencieux, chloroforme, promouvoir, bâche, cliquetis.

 Mots du 29 03 2021

Armoire, soin, tam-tam, particulier, changer.

 

Je tiens à signaler que je n'ai pas laissé tomber YL5 et que je vais continuer à raconter les aventures de mémé.

Je me suis tiré quelques jours afin de souffler en dehors de la maison. Il faut dire que de temps en temps mémé me prend un peu trop pour son larbin. Ou son petit « chien-chien » à tout faire si tu préfères.

Mémé, elle est comme une poupée russe, plus tu ouvres cet objet, plus tu retrouves le même et moins tu es surpris.

Il y a une semaine, j'ai ressenti que j'en avais assez de ma « dose » de mémé quotidienne. Pour être honnête j'en avais par-dessus la tête de ses jérémiades et quand le vase de ma tolérance contient trop de poids, il faut que je le vide.

Je fais mes valises et je pars en voyage.

J'ai cherché un endroit tranquille et isolé, Je l'ai trouvé.

Une petite cabane au fin fond du Périgord vert, auprès d'une jolie rivière où j'ai pu y nager nu et sans crainte d'être vu et cerise sur le gâteau pas loin d'une épicerie ou je pouvais y faire mes courses.

J'y ai trouvé plein de choses bizarres, des scoubidous, des bananes vertes, comme des chouchous.

J'ai passé des moments fantastiques.

Les seuls bruits que j'entendais, c'était le chant de l'eau, des oiseaux ou le pépiement d'un groupe de moineaux qui venaient picorer les miettes de pain.

Après cette semaine de calme et de sérénité.

Je suis revenu à la maison, je n'ai entendu que le cliquetis de la serrure quand j'ai ouvert la porte.

Tout y était silencieux.

Pas de mémé ? L'avait-on kidnappée ?

J'imaginais déjà un malfrat lui posant un mouchoir imbibé de chloroforme sur le nez pour l'endormir et l'emmenant je ne sais où cachée dans le coffre d'une voiture sous une bâche

Mais non ce n'était qu'une idée folle.

Pépé faisait la sieste, au calme, bien installé dans son fauteuil.

Il m'a raconté qu'elle était partie voir le maire afin de lui faire comprendre qu'il devait promouvoir  un développement économique respectueux de l'environnement et qu'il devait combattre le racisme vis à vis des saisonniers qui venaient travailler dans les vergers.

On ne changera pas mémé.

J'étais en train de vider ma valise et de ranger avec soin ce qui était encore propre dans mon armoire.

Lorsqu'un bruit particulier venant du dehors éveillât ma curiosité, un genre de rythme de tam-tam.

Je regarde par la fenêtre et qui je vois arriver ?

Mémé bien sûr, elle portait sous son bras un djembé et frappait dessus à toute volée en chantant une chanson de Julos Beaucarne :

« Ton djembé vient de Douala
Ton gingembre vient d'Ouganda
Ton boubou vient d'Tombouctou
Tes avocats du Nigéria
Tes asperges viennent du Chili
Ton ginseng vient d'chez Li Peng
Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger. »

Pauvre de moi

Adieu ma tranquillité.

Mémé est repartie en croisade…

-…

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