LR225

arzel

texte à contrainte. Mots: maison, oiseau, apathie, primitif, disparaître


                Le temps qui passe efface le monde dans lequel on a vécu, c'est ce que j'ai encore pu constater il y a quelques jours. Me trouvant dans les environs, j'ai voulu retourner dans la petite ville où je vivais enfant. Mais là, quelle surprise!, la maison primitive, celle qu'avait fait construire mes parents, a été détruite,  tout  , rien ne reste du jardin où nous vivions enfants, mon frère et moi.  Les hortensias, les rosiers dont maman s'occupait avec tant de soin, ne sont plus là, pas plus que l'arbre où nous grimpions pour dénicher les oiseaux.... Je me demande ce qui a bien pu se passer ; à une centaine de mètres  de là , on a construit des tours, a-t'il fallu à cause de cela faire table rase? 

j'ai téléphoné à mon frères pour lui en parler, mais avec son apathie habituelle, il s'est contenté d'un "Bof!" qui en dit long sur son indifférence. Il ne me reste donc plus que mes souvenirs pour tenter de faire revivre un peu, les images heureuses de ce monde enfoui.             

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