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vividecateri

Texte à contrainte Mots du 07 12 2020 Iglou, Inuit, chavirer, traces, immobile.

Quand j'étais petit, j'étais ce que l'on pourrait appeler actuellement, un enfant hyperactif, la seule chose qui pouvait me pousser à rester presque immobile c'était la lecture et la télévision et encore si tu ne regardais pas mes jambes bouger ou les mille manières de m'asseoir dans un fauteuil…

Un jour gris et neigeux, durant les vacances de Noël, en compagnie de mémé, nous avions regardé un film documentaire qui m'avait chaviré le cœur et qui pendant longtemps a laissé des traces dans mon imaginaire.

Il s'agissait de « Nanouk » un vieux film de Robert Flaherty qui relatait les pérégrinations et le quotidien de Nanouk et de sa famille inuit. Un drôle de bonhomme, avec une tête d'affreux jojo sous une capuche fourrée. En plus d'être rigolard, ce petit esquimau nous laissait partager des moments de sa vie, les réveils en famille sous les peaux d'ours, les repas de phoque, la pêche sous la banquise craquelée et dangereuse, mais surtout la construction d'un iglou (ou igloo si tu veux) dans le blizzard glacial.

Alors, profitant de la neige tombée la veille, nous avons décidé de construire un  igloo. Ce n'était pas une mince affaire, la neige, ce n'est pas de la glace. Nous avons tassé plein de neige dans une caisse en bois pour retourner les blocs façon château de sable et nous avons construit un petit abri où seul le chien pouvait entrer, mais il a refusé l'invitation…Pas grave, c'était joli à côté du bonhomme de neige…Un bon moment avec mémé, malgré le froid et les mains gelées.

 

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