Lui, pour toujours.

J'écris car lorsque j'ai quelque chose qui ne va pas, et pour l'exprimer il me faut me vider. Ecrire des pages et des pages m'aide à me retrouver, me dévoiler toujours un peu plus. J'écris parce que quand j'ai mal, c'est la seule façon pour moi d'expulser ma souffrance. Et puis, il y a eu "lui". Ça n'a pas été facile tout d'abord de contrôler mon passé et de me dire que j'avais le droit enfin à une vie heureuse. J'ai lutté pour me prouver le contraire, pour me prouver que j'en était capable. Et j'y suis arrivé. Mais pas grâce à moi. Grâce à lui. Vous vous demandez peut-être pourquoi, enfin c'est fort probable, alors écoutez bien ce que je vais vous dire : Avant qu'il ne soit rentré dans ma vie, je n'étais pas bien et je me sentais vide, peu joyeuse, peu souriante. Je voulais plaire mais pas plus et je me rappelais sans cesse les erreurs douloureuses que j'avais commises auparavant, ce qui ne m'aidait pas à oublier l'idée que jamais je ne rencontrerai le vrai amour, le véritable amour et à croire que je pourrais avoir une vie meilleure avec une personne que embellirait mon existence. Puis, je l'ai vu. Première impression : garçon mignon qui s'appelait Nicolas. Il portait des lunettes de soleil début septembre, sac sur le dos, cheveux assez épais courts châtain, avec un corps bien proportionné, un peu plus grand que moi en taille. Je ne savais même pas la couleur de ses yeux. Ce n'était que quand au bout de quelques minutes, où le soleil s'était caché derrière quelques nuages qu'il l'est eu enlevé et que je pu enfin les apercevoir. Surprise, il avait les yeux marrons-verts et un regard charmant. Physiquement c'était totalement mon style, quelqu'un de simple, qui ne cherche pas les embrouilles. Dans mon esprit, je le voyais comme un beau garçon dont je ne connaissais que le physique et rien de son intérieur. Rien de sa personnalité. Et pourtant, un lien m'unissait à lui. Une envie de le connaître de tout savoir de lui me serrait le cœur! Il demeurait marrant dans ses répliques, et possédait une lueur de malice dans la prunelle de ses yeux. À quoi pensait-il? Me trouvait-il jolie? Avais-je une chance? Ou pas? Impossible de savoir, son regard semblait gardé, interdit au gens inconnu. J'aime repenser à tout ça. Au commencement. La où j'ignorais tout. Où j'avançais vers l'inconnu. Sauf que j'ai perdu tout espoir quand une ombre est passé devant mes yeux, signe que je ne pourrais jamais l'atteindre. Jamais atteindre un aussi bon et beau garçon. Alors j'ai oublié toutes ses questions. Je me suis dit qu'il fallait que je n'y pense plus et quand il m'a fait un compliment, je n'ai même pas réagi, je ne l'ai pas pris en compte. C'est comme il s'était effacé naturellement de ma mémoire. Je lui ai dis au revoir et j'ai vaqué à d'autres préoccupations jusqu'à qu'il se force un passage dans la forte carapace qui m'eut entouré. Il l'avait fait comme ça : inconsciemment mais cela a changé ma vie et à jamais. Comment avait t'il fait? Et pourquoi? Je vous laisse le découvrir :

Je sortais avec un garçon très gentil avec qui il était copain et je crois bien qu'il y vu que je n'y était pas heureuse (ce qui n'était pas faux). Donc un soir, que mon copain fut parti, je l'ai aperçu attendant son bus, et comme les jours précédent nous nous étions fait la bise pour le bonjour/au revoir je décidais d'aller lui faire un petit coucou. Il avait sourit quand il m'eut vu, je lui ai rendu son sourire. Et nous nous sommes parlé. Puis, sans aucune raison, je lui donné un câlin, je me suis abandonné, il me l'a rendu avec un mouvement de surprise et de maladresse. Au bout de quelques secondes, je me suis décollé, j'ai pris peur du sentiment de sécurité que j'eu ressenti au contact de ce corps chaud et rassurant. Je suis parti, la tête pleine d'interrogation. Mon "copain"? Qu'aurait-il dit? Une honte me submergeait, mais un fort désir de recommencer me prenait au piège. Je n'osais pas regarder la vérité en face : je me sentais bien en sa présence. Il me faisait rire avec son humour qui renfermait son brin de malice, de fierté qui était si vrai, si juste. Il m'en avait fallu du temps pour accepter de me battre contre mes envies... mais lorsque je me fus décidé a reprendre ma vie en main, il m'a fait changer d'objectif en une poignée de phrases : "Nous aurions été si bien ensemble, nous voyons l'amour de la même façon, mais tant pis, tu es bien avec ton copain je te laisse être heureuse, restons amis." J'ai regardé ce message et je me suis dit "Que dois-je faire?". ET j'ai eu un déclic, les jours suivants se succédèrent et je ressentais toujours ce besoin de le voir, de me sentir près de lui. On s'est même surpris en train de se chercher l'un et l'autre. Il me remplissait d'une joie indescriptible, de tendresse par ses mots pourtant banal mais une fois ses mots là sorti de sa bouche prenaient une toute autre signification que seul nous deux savions déchiffrer. Il me protégeait. Il avait une âme, la bravoure et la beauté de savoir aimé. A partir de ce moment là : j'ai su. J'ai su que je l'aimais. Que rien ne pouvais y changer. Que c'était ma vie pour la sienne. Je voulais être avec lui, le rendre heureux comme jamais je n'ai rendu quelqu'un heureux. C'était mon Nicolas. J'ai fière de lui, de moi, de nous. L'avenir nous promettait tant de choses meilleures, des instants qui ne se reproduiraient pas une seconde fois. J'ai tout plaqué et aujourd'hui je ne regrette rien, au contraire c'est une de mes plus belles merveilles de ma vie. C'était une nouvelle vie qui commençait. Ma vie en tant que petite fille était terminé. Celle de femme venait de débuter. Avec lui je n'ai plus peur, je soulèverai terre et ciel pour le retrouver. Je lui appartiens et il m'appartient. Jamais je ne cesserai de me rappeler la chance que j'ai d'avoir l'homme de mes rêves avec moi en réalité. Je suis heureuse, plus qu'heureuse . C'est mon tout.

Merci à Loïc sans quoi tout cela n'aurait peut-être pas existé. Merci de m'avoir fait rencontrer un vrai homme, l'homme de ma vie : Nicolas, je t'aime.