LUNE D'ARGENT

corinne-jalad

                                  CHAPITRE 1

 

                    Le paysage est immergé dans la grisaille qui dure depuis cinq jours. Des nuages gorgaient d'humidité se torder et devener trés menaçant au-dessus de la forêt du Mercantour. La terre brûlée par l'hiver glaçial disparaissait peu à peu sous un manteau de neige dont l'éclat était triste, gris, épousant le ciel sombre donnat au froid hivernal un cadre digne de lui. C'était en début de l'aprés midi, il devait être 14h00. Il n'y avait pas un cri d'écureuil, pas un oiseau  pour chanter un chant de vivacité, pas le moindre autres animaux de la forêt. Seul un interminable silence régner et la vie devenait assez rude. D'autres nuages arrivèrent, lourds de neige, ils attendaient de déverser leur reste sur ce paysage.  Sur un haut plateau, la forêt dégagée un parfum de sève des résineux, du sapin,l'épicéa et du mélèze, mélée aux autres parfuns des arbres. Son ombre était si dense qu'elle interdissait toute autre forme de vie végétale. Un abri en forme de cône, des branches empilaient les unes sur les autres, constituer une véritable caverne naturelle, qui s'étendait autour de la cuirasse d'un vieux tronc de sapin.

Dans cet abri, une louve enroulée en boule dormait d'un sommeil agité. Elle était squelettique et vieillissante. Son pelage était ébouriffé et grisonnant, si rapé qu'il laissait entrevoir des plaques de peau sombre et trés abîmée au milieu de touffes de poils ras, comme ils savaient été raser. Ses flancs décharnaient se soulever au rythme d'une respiration pesante. Pour l'instant, ses narines noires laissaient échapper un long soupir, elle rêvait de la chasse, de ses journées de douce oisiveté ou le gibier abondait et où elle avait le ventre plein. Cette fois-ci, la louve n'avait rien mangé depuis plus de trois jours et ce jeûne, ajouté à une récente de quatre jours, lui avait ôter à son corps agile toute sa bouillante énergie. C'était le mois de décembre, le mois des vaches maigres, un mois rendu atroce par des coups de gel de -18 à -20 degrés.  La louve avait déjà connu des décembres semblables. Elle connaissait aussi les autonmes qui les annonçaient, lorsque les feuilles croimoisies, se détachèrent trop précausement des arbres, que certains oiseaux font route vers le sud, que les baies flétrissèrent sur pied et que le lièvre des neige, troquant avant l'heure sa peau brune, livrée contre une toute blanche, semble disparaître de la surface de la terre gelée.  La louve savait que lorsque cet animal déserté, la famine est proche, car pour tous les chasseurs de la forêt, le grand lièvre est synonyme de vie. 

Alors, la louve avait conduit sa horde loin du froid, vers d'autres lieux plus propices. Elle et toutes sa horde étaient dans un lieu inconnu et nouveau. Ne l'avait-elle pas toujours sagement dirigée? Et ne l'avait-elle pas emmenée infailliblement vers le gibier? La horde de la louve compter sept individus. Y'avait son compagnon, s'ajouter ces 3 louveteaux, qui au mois de mai précédent, étaient nés et qu'ils avaient déjà presque atteint leur taille adulte. Avec eux, il y'avait un grand mâle, maigre, de deux ans de moins qu'elle, ensuite un autre mâle asssez agréssif et d'un couple, pas encore en âge de s'apparier, qui ayant pour aucune une raison avait quitté leur propre clan, s'étaient joint à la horde plutôt que d'errer seul dans la forêt. Mais cette fois-ci, la louve les avaient conduit vers le sud. Dans une région qu'elle ne connaissait pas.  Elle avait un doute et avec la peur de s'être trompée.    -  C'était ainsi qu'un des derniers jours de novembre, à l'aube, quittant le couvert de la forêt, la horde avait débouché dans une contrée encore verte, un paysage inconnu, jamais vu, avec peu d'arbres et de l'herbe à profusion et humide.  Entrain de brouter l'herbe, il y'avait de drôles de bêtes. la louve avait perdu son assurance. Elle s'était arrêtée pour flairer le vent dont un léger souffle venait de se lever. ces créatures dans la prairie dégagaient une odeur puissante, forte et presque âcre. Les sens aiguisés de la louve lui disaient que ces animaux aux mouvements lents feraient des proies faciles.  Les moutons, eux ne montraient pas le moindre signe d'inquiètude. Aucun bélier nerveux et vigilant ne se dessinait à l'horizon et il n'y avait pas trace d'une oreille de chien. Voilà justement ce qui intriguait la louve, quelque chose lui disait de se méfier.    

Mais son compagnon ne se posait pas de question. Il la pressait d'entrainer la horde dans la chasse. Voir sa louve immobile et qu'elle ne bouge pas, qu'à cela ne tienne, ne pouvant plus tenir en place. Seulement quelques mètres les séparent du troupeau, se retournant pour regarder sa louve qui ne bouger pas, elle ressemblait à une statuette. Lui n'était pas disposer à la prudence. Avec un hurlement d'excitation il bondit et les autres se précipitèrent à sa suite, tous, sauf sa louve. Elle regardait tous fondre sur le troupeau qui ne manifestaient toujours aucune inquiétude. L'ainé des mâles fut le premier à donner l'attaque. Soudainement, une brebis leva sa tête et la panique se pouvait se lire dans ses yeux. Il se fut trop tard. Elle bêlait de terreur et tenter de s'enfuir. Un des loups la chargea et la plaque au sol de tout son poids. Elle ne fit que deux ou trois pauvres ruades dans le vide, puis les crocs s'enfoncèrent dans sa gorge et elle cessa de vivre. Le reste du troupeau s'éparpilla dans la prrairie, dont un concert de bêlements affolés vint briser le silence aux alentours.  Les loups commencèrent leur festin, sans se souciers de ce que pouvait leur arrivés. La louve était rester toujours assise à la sortie de la forêt, avec ses louveteaux à ses côtés, toujours en position de stationnaire. Pourtant la faim la presser de les rejoindre, cette méfiance  en elle, ne la quittée plus, malgré à la vue de ses créatures si étrangement dociles, la paralyser sur place. Elle tremblait de tout son corps. Au fond d'elle, un désir irrésistible la poussait vers cette viande qui l'attendait sur l'herbe. Un étrange sentiment la paralysée, la peur gagnée peu à peu en elle. C'est quelque chose de bien plus puissant que la faim, cette peur primitive, violente, absolue la clouée au sol.

                             Soudain, une dizaine d'hommes arrivèrent de partout. la louve n'en bouger toujours pas, positionner immobile par la peur. Ses yeux voyaient et enregistraient les images de la terreur pour toujours. Les hommes armaient de leurs fusils, lâchèrent leurs munitions sur la horde de la louve, un résonnement de tonnerre retenti trés lointainement.   Elle se retourne, regarde ses compagnons blessés à mort, leurs sang s'écoulaient et immaculaient l'herbe, qui devenait rouge à certains endroits. Sauf un, qui réussi à s'échapper, le jeune mâle. Il était blessé aussi car il boîtait, il avait reçu une balle dans sa patte. Elle s'approchait de lui et lui léchait sa blessure. Dans ce vacarme des fusils, elle n'a pas vu qu'il lui manquait un de ces louveteaux, sa fille. Qui a dut certainement était abattue par les chasseurs. Les hommes continuaient leurs battues espérant trouver d'autres loups, tiraient à l'air pour faire sortir le reste de la meute. Esquivant les balles des hommes, sa fille avait pris la fuite sans regarder en arrière. Ceux-ci s'étaient aussitôt lancer à sa poursuite au volant de leurs gros véhicules tout terrain, qui pétaradaient, que l'ont pouvaient les entendre trés loin. Ventre à terre, sa fille les avaient entraîner à l'opposé de l'endroit où se trouvait sa mère et ses frères. Alors la louve, ses fils et le jeune mâle  avaient regagné l'intérieur de la forêt et repris la direction du sud-est. Au fond d'elle-même, elle était fière de sa fille, elle leur avait sauvé la vie. Elle qui pensait, qu'elle avait été tuer par ses hommes aux longs fusils.  Tous les hurlements des hommes et les bruits incessant des moteurs de leurs gros véhicules, raisonner encore à ses oreilles. Elle, ses fils et le jeune mâle se mettent à courir sans se retourner, dans une course effrénée. Malgré la fatigue qui commence à se faire ressentir, ils continuaient à courrir pour être sûr d'avoir semer les hommes aux gros véhicules.  Par trois fois, ils croissaient un chamois qui s'échappait à travers les bois. Un renard au pelage feu déboulait presque sous ses pattes. Pourtant malgré leur faim, jamais ils n'interrompaient leur course. Elle n'avait qu'une seule idée, trouver un refuge dans la forêt profonde, loin et trés loin des lieux fréquentés par les hommes, mettrent ses fils et le jeune mâle à l'abri de tout dangers qui pourraient survenir.  

  • Un texte très émouvant, les loups ont une noblesse et une dignité qui me touchent. Comment les protéger en protégeant aussi les éleveurs? Continuez, Corinne! Astrov

    · Il y a presque 11 ans ·
    Oiseau... 300

    astrov

  • Il y a une ambiance, une sorte de fluidité qui se dégage de votre texte, cependant attention à certaines fautes d'accord et parfois à la concordance des temps (par exemple entre la première et la dernière phrase), ainsi qu'un oubli (une récente... ?). Vous gagneriez à faire relire votre texte, cela dit il y a une ambiance intéressante, imagée et vivante, quelque chose de très visuel... je vous encourage à progresser en tenant compte des petits défauts que j'ai cités.
    en toute humilité, bon courage ! Tom

    · Il y a environ 11 ans ·
    Yinyang

    gordie-lachance

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