MA PETITE MORT

mysterieuse

Quand le plaisir s’annonce comme un orage d’été

Quand nos cris le dénoncent en musicalité

J’aime dans ton regard voir ton âme en partance

Sur le bord de tes lèvres ton haleine en souffrance.

De ta fièvre mon sexe savoure la puissance

De notre corps à corps teinté de jouissance

Plus qu'’un souffle entre nous, plus aucune distance

Et nos peaux mélangées aux troublantes fragrances

Nos deux corps se séparent de plaisir épuisés

Des saveurs épicées de nos désirs voilés

Il nous reste le gout sur nos lèvres cupides

Que nous scellons d’amour dans un baiser torride

Puis ton regard voyage sur la courbe de mes seins

Pour un troublant partage en désirs assassins

Vestiges érotiques de nos âmes torturées

Par ces envies de nous que tu veux prolonger

Qu'’il est doux le déclin, si douce décadence

De cette ardente étreinte riche en concupiscence

Serre-moi dans tes bras, Amour, serre-moi fort

 Jusqu’à l’évanescence de ma petite mort 

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