Ma, son nom est Ma...
eerwaan
PERSONNAGE : Ma, son nom est Ma.
Ascendance : totalement inconnue. Selon son look elle pourrait être originaire de partout dans le monde, voire d'un ailleurs, un autre espace, voire un autre temps...
Couleur des yeux : du translucide, en méditation et pendant l'amour, au noir black hole, en action punitive ; au repos, du bleu gris légèrement voilé au violet...
Son crâne rasé de toute beauté, nombre d'or physiologique, que seuls ses intimes ont le bonheur d'avoir admiré, lui permet toutes les fantaisies, du noir de jais au blanc laiteux, somptueuse crinière, coupe commando, ou style classique, inaperçue ; cils et sourcils ton sur ton.
Sa taille, 174, mais cela importe peu, elle peut apparaître comme une enfant éthérée compatissante, une chamane empathique, ou une déesse guerrière terrifiante, c'est selon...
Le son de sa voix aussi interroge, clair comme un cristal de roche, caressant comme un baume bienfaisant, rauque comme le chaos d'une tempête de montagne...
Ses mains... Quelles mains !! Longilignes, soignées, gracieuses, faites pour tisser le fil de la vie, pour le piano... et des tas de choses beaucoup plus... charnelles. Le sexe n'est pas vulgaire pour elle, il est partage, il est don, il est découverte, il est échange mutuel, il est créateur d'énergie, il est retour vers le vrai, entrée des Mystères, tantrique, il est impressionnant, il est vision subtile de l'après et de l'avant vie.
Mais, en fait, chacune de ses actions ou de ses pensées est une musique tantrique, et, quand elle fait l'amour, c'est une symphonie de Bach.
Quelques unes de ses activités physiques préférées : le Taï Chi Chuan, ce kung fu interne, porte d'entrée du combattant vers la paix du mystique. Tous les arts martiaux externes, mais l'aïkido, fille de la puissance de l'eau, est son chouchou. La plongée sous marine en apnée, retour à la paix de la matrice, harmonie dans le presque non être. Etre la fléche, grâce au tir à l'arc des samouraïs japonais, à cheval.
Pour d'autres nuances de concentration, elle favorise le jardinage, les échecs, le jeu de Go, et... le point de croix... et oui.
Dialoguer avec les arbres ou les animaux l'emplit de joie.
Fille du miroir, avant qu'il n'explose en mille croyances, qu'elles soient religieuses, philosophiques, scientistes, psychanalytiques, et que sais je encore... L'homme est très doué pour rendre complexe ou casser ce qu'il ne comprend pas et pour créer des idoles monstrueuses, la dernière en date étant l'idôlatrie vis à vis de l'argent, but ultime pour beaucoup, alors qu'il n'est qu'un outil.
La physique quantique, joli balbutiement pour dépasser le savoir mécanique de cette société malade, a son assentiment, mais elle sait que sans pureté de coeur nulle avancée possible.
SYNOPSIS : John Durante, fringuant quinquagénaire à la tête de la CIA semble dubitatif devant cette jeune femme qui l'intrigue au plus haut point... Pourtant il en avait vu d'autres... Issu d'une riche et respectée famille italo-américaine, fruit du rêve américain, avec ce que cela comporte, hélas, de cadavres et de zones d'ombre, il a été initié dès son plus jeune âge aux méandres de la société et à ses pouvoirs, trop souvent sombres ; un de ses grand-péres, ami d'Al Capone, qui avait financé la campagne électorale de John Fitzgerald Kennedy, et un oncle, juge à la Cour Suprême, y avaient contribué... Ce fauve au QI exceptionnel qui avait repoussé ses limites dans beaucoup de domaines se sentait confusément en infériorité numérique devant Ma... Ses yeux gris acier de chat étaient intrigués au plus haut point. Lui que plus rien ne surprenait jamais, hélas, enfin, une surprise, dans cette grisaille si prévisible ! Songeur, il jette un oeil sur son dossier.
Ses resultats aux tests : Hallucinants ! « Humainement impossible », était il écrit...
Et, pourtant, ils ne l'avaient pas ménagée, dans « la Cage », elle les avaient faites et refaites, les épreuves, dans tous les domaines intellectuels et physiques humainement connus, dans une pièce plombée, dans une cage de Farradaye, sous électrodes, jaugée et jugée par une quinzaine des plus brillants cerveaux mondiaux... Ils l'avaient scannée, auscultée, elle avait même benoîtement proposé de se déshabiller, pour leur montrer qu'aucun programme informatique révolutionnaire n'était intégré quelque part... Moment d'intense satisfaction pour ces mâles épuisés, alors qu'elle restait sereine, fraîche comme une rose, et, comble du comble, les plaignant presque... Enfin, leur virilité triomphante allait pouvoir se repaître de chair fraîche... Après tout c'est eux les mecs, les vrais, les... enfin... Et non, ce ne sera pas pour cette fois, même nue elle paraissait plus habillée qu'eux, ils en étaient tous pantois, comme des enfants pris en faute par leur institutrice ; d'ailleurs ils en devenaient presque amoureux, comme beaucoup d'enfants mâles devant leur maîtresse, si puissante et si douce.
« Voilà donc l'extra terrestre... » songea John.
« Ok, on n'a absolument pas réussi à cerner son passé, mais cette fille est un génie ; un génie qui pourrait physiquement venir à bout de quatre catcheurs ou freefighters surentraînés... On va la tester sur le terrain, je suis curieux de voir ça. »
Et voilà, le pragmatisme des américains dans toute sa splendeur : l'efficacité avant tout. Ils préfèrent le talent éprouvé d' un brillant inconnu à un surdiplômé pédant et innefficace, âne savant doté d'une grande mémoire, joli boulon bien vide et obéissant décrit par Chaplin dans « Les Temps Modernes » (pardon aux ânes, qui sont des animaux très futés). Cette chance laissée au talent, quelle qu'en soit sa provenance, est clairement une des raisons de la réussite passée des USA.
« Ok, miss, première mission, première nouvelle identité ! Ceci dit, je suis convaincu que vous en avez déjà eues beaucoup, et tant mieux, ça vous évitera les bévues du néophyte trop sûr de lui.
Votre couverture sera prof en année sabbatique, fille unique d'une très riche famille américaine, liée par ses ancêtres aux Lafayette. Le lieu, la Thaîlande, le but, démanteler un réseau surpuissant de trafiquants de bois, qui, à leurs heures perdues, vendent des humains, entiers ou en morceaux...
Un nom vous viendrait à l'esprit ? »
John attendait avec curiosité le son qui allait sortir de cette superbe belle plante, parfaite de simplicité gracieuse, tout simplement parfaite...
« Erika Dragone conviendrait, je crois... »
Bluffé, qu'il était le grand costaud...
« Cette mission me plaît beaucoup. Vous savez, je suis très proche des arbres, ils font pour ainsi dire partie de ma famille. »
Le big boss était tellement sous le charme, buvait tellement ses paroles, qu'il en voyait Ma bourgeonner en des milliers de brindilles, radieux pilier de vie, entre ciel et terre.
« C'est bien », bougonna t il, pour masquer cette émotion non ressentie depuis tellement longtemps, et, au fond, si agréable.
« Ouai, agréable », songea t il, « il faut pas que ça se sache, sinon je vais me faire charier pour les 20 ans qui viennent. »
En fait, il se trompait, ses hommes le trouvaient trop dur avec lui même, et avaient respect et tendresse pour ce colosse, tout trompe la mort qu'ils soient tous...
Chapitre 1 : Arrivée à Bangkok, accueillie par un ami de John Durante, un français, directeur de l'Alliance Française locale, François Sauvage, bel homme, très classe. C'est sa première mission, John veut entourer Ma des meilleurs. Souvenirs pour Ma, le monde entier a été son berceau, une de ses maîtresses de danse est encore ici.
Chapitre 2 : Prise de contact assez énigmatiques avec des membres de son Clan à elle, dont une femme fantastique et riante, sans âge, Orchidée du printemps ; quelques bribes de son passé émergent. Se rend à des combats de boxe thaï pour attirer l'attention des mercenaires employés par le groupe qu'elle doit démanteler.
Chapitre 3 : Rencontre avec Rob, ex commando démissionnaire car trop idéaliste, sans rapports sexuels depuis le décès de son épouse, car ne fait l'amour que... par amour. Il vit une partie de son temps comme un ermite, souvent en forêt, mais a les moyens de se payer un Palace quand l'envie lui prend.
Chapitre 4 : Rencontre avec le big boss mafieux, Chiun, entouré de ses 40 gardes du corps. Il est sous le charme, en bave, fait le beau. Elle joue la vicieuse vénale. Il est pitoyable, elle joue l'admiration.
Chapitre 5 : Scène érotique avec Rob, feu d'artifice des sens.
Chapitre 6 : Le chef mafieux a tellement été embobiné qu'il lui montre avec fierté les pires horreurs : des villages entiers décimés, car privés d'arbres, donc de vie. Ceux que l'on laisse mourir souffrent, mais ce n'est rien à côté des autres, esclavagisés pour tous les usages, ou dépecés pour être revendus en morceaux à des chirurgiens à qui leurs années d'études n'ont pas donné de conscience.
Chapitre 7 : Orchidée du printemps envoie un commando de charme aux hommes de Chiun, pour obtenir tous les renseignements possibles. Descriptions très, très lascives et érotiques, mais jamais vulgaire.
Chapitre 8 : Entrée de Ma, alias Erika Dragone, accompagnée de jeunes filles Ninja, les « petites soeurs » d'Orchidée, et de Rob et François, dans l'ignoble complexe doré de Chiun, caché près de Chang Raî, au nord de la Thaîlande, près du Triangle d'or, aux abords de la Birmanie. Opération punitive. Scènes joliment chorégraphiées de combats quasi épiques.
Chiun, tel un gros porc libidineux viole une jeune femme dont il a tué toute la famille. Ma, transcendante, avatar visuel de Kâli, ouvre les chakras de l'ignoble aux 10000 tourments qu'il a lui même créé ; il ne reviendra pas, ni ici, ni ailleurs, ni dans un autre temps ni une autre dimension, ça suffit comme ça.
Chapitre 9 : Retour dans la capitale thaïlandaise. Différents pactes se créent. Départ de Ma.
Chapitre 10 : Dialogue entre Ma et John Durante, épaté... Il serait si fier que Ma soit sa fille... « d'ailleurs, elle l'est un peu, non ? », pense t il, puisqu'il l'a accueillie dans sa famille à lui, même si il sent que derrière elle existe une famille bien plus puissante, et totalement inconnue.
SCENE EROTIQUE : Rob voulait absolument montrer à Ma cet endroit magique, en pleine forêt tropicale, inviolé, traversé quelquefois par des membres souriants du peuple Mong, valeureux montagnards. Sources d'eau chaude naturelles, cascade rayonnante, végétation luxuriante de ce qui aurait pu être l'Eden, leurs yeux se croisent, s'embrassent délicatement, leurs vêtements tombent d'eux même, comme par enchantement, liberté des corps, douce chaleur tiède et humide sur leurs peaux hérissées, fascination mutuelle, les deux vont être Un, et ils le savent, du moins, Elle le sait, et Lui, instinctivement, le sent. Ma sait que c'est à elle d'initier et libérer cet homme. Elle l'entoure de son énergie, pose ses mains à l'arrière de ses épaules, l'embrasse... Ce baiser... Rob voit défiler des milliers d'énergies, entend la vie les saluer et les remercier, c'est l'univers qui l'embrasse... Cette bouche, ces mains, ce corps parfait qu'il n'avait jamais vraiment osé regarder, par respect. Quels seins superbes, sculpturaux, et ces tétons, magiques attributs d'une jeune déesse mère protectrice de toutes les vies...
Il se lache enfin, tète goulument tout en posant ses mains sur sa cambrure parfaite, accroché à elle, naturellement animal, s'en nourrissant avidement ! Il râle de bonheur, elle sourit, gémit, halète, le branle doucement, son gland gonflé de sang est prêt à exploser, ses couilles, tellement pleines de sperme envoient déjà un peu de sa semence, amuse gueule du festin à venir, qu'elle essuie et dévore, gourmande et radieuse . Lui aussi veut la boire... Après avoir mordillé assez sévèrement ses tétons une dernière fois, il mord son ventre, le haut de ses cuisses, tout en malaxant le bas de ses reins, puis glisse son visage entre ses cuisses, atteignant l'antre magique, se régalant de la merveilleuse rosée, pointant le bout de sa langue sur le petit sexe féminin, le clitoris, gonflé, au bord de l'explosion, lui aussi, dégageant des sucs délicieux proches de la fraise sauvage. Elle plante ses ongles dans son cuir chevelu, montrant ainsi son contentement, se libère pour le sucer ; sa bitte est bonne, elle a le goût du gingembre. Ses grands yeux violets le regardent tout en le pompant, triomphants, surexcités, admirables de sensualité assumée. Tout d'un coup elle se lève, le chevauche, son sexe musclé sait exactement quoi faire et comment le faire ; elle le branle pour le faire aller exactement où elle veut, à la jouissance mutuelle et commune, au milliardième de seconde prêt. Ses yeux sont maintenant translucides, elle les a emmenés dans des sphères que peu connaissent... Explosion mutuelle, hurlements d'une meute de loups rassasiés, cris rauques de la jouissance parfaite, instant de merveilleuse petite mort en dehors des souffrances terrestres...
La nature alentour se tait, comme dans l'oeil d'un cyclone, admirative et interdite. On touche à l'infini.
SCENE D'ACTION : Rob et François s'occuppent des quatre gardiens de l'entrée du réseau, un jeu d'enfant, pour eux et leurs arbalettes Barnett ; quatre sifflements sur trois secondes, plus de gardes. C'est aux « petites soeurs ninjas » d'Orchidée d'entrer en action ; silencieuses comme des serpents, elles ont déjà repéré les lieux, savent déjà exactement quel katana ou quel shuriken doit éliminer qui. Elles sont 12, il reste 36 hommes de main. Durée du combat ? Moins d'une minute. Les sbires effarés n'en croient pas leurs yeux... Les ninjas, c'est dans les films, non ? Et bien non pensent ils tandis que plusieurs katanas tranchent trachées et artères, que des étoiles de métal et de mort pénètrent le haut de leurs crânes de buses, que des boules mongoles lancées avec dextérité décapitent leurs misérables têtes de leurs non moins misérables corps. Aucun bruit, aucun cri, tant de morts, admirable...
Chiun est pour Ma...
Elle pénètre dans la suite de ce rebut de l'humanité, qui, on ne se refait pas, commence à violer une jeune fille à peine pubère dont il a décimé toute la famille. Than voit Ma entrer, ses yeux s'emplissent d'espoir. Le gros porc voit ce changement, se retourne, et voit arriver une lanière de cuir qui s'enroule autour de son coup et de sa tête, le tailladant en profondeur sur huit niveaux. Il ne doit pas mourir tout de suite... Il observe terrorisé cet être qui l'approche, image vivante des temples cambodgiens d'Angkhor Vat, ces yeux d'un noir glaçants, synonymes de tourments infinis. Il s'excuse, pitoyable, fourbe répugnant, promet qu'il réparera, ne recommencera jamais une vie comme celle ci. Trop tard, plus jamais il ne reviendra, en aucun lieu, en aucun temps... Il a l'impression que huit bras le transpercent, ses chakras explosent. La mort ne sera pas, pour lui, une libération.