Magnétisme Animal

Christian

Luberon Rouge Sang - chap 47


Giovanni Gianelli, après un. nuit de sommeil au service réanimation, est reconduit dans sa chambre.

Il se sent de mieux en mieux, et peut maintenant s'assoir seul dans son lit.

Il prend le combiné et demande à parler au professeur Lorenzo.

— Bonjour Professeur

— Vous avez bien dormi ? J'ai reçu le monitoring de votre nuit, tout semble aller vraiment bien. Les battements de votre cœur sont réguliers et votre taux de globules rouges est redevenu normal.

— Parfait je me sens effectivement nettement mieux ce matin. Pourriez-vous demander à Mèlinda de venir dans ma chambre, je tiens vraiment à m'excuser d'autant que je me souviens de rien.

— Je lui ai demandé de rester, elle voulait partir !

— Merci professeur, dites lui que je l'attends.

Prévenue par Lorenzo, l'infirmière a un petit moment d'hésitation avant de pousser la porte de la chambre de Gianelli.

— Entrez Mélinda, approchez-vous ! Si je pouvais poser un pied à terre je viendrai vous accueillir.

Mélinda est surprise de voir Giovani complètement rétabli, la peau bien rosée, signe que son sang circule bien, sa barbe commence même à lui faire un joli collier.

— Mélinda, je suis sincèrement désolé de mon comportement, je ne me souviens de rien, uniquement de votre regard, que s'est-il passé réellement ?

— On ne vous pas dit que vous avez essayé de me pénétrer de force, M.Gianelli.

— Euh, on m'a simplement dit que je me suis affalé sur vous et que j'ai fait un malaise, que ça devait être du au lit qui s'est abaissé d'un coup.

— Hé bien ! Le professeur vous ménage, on dirait. Votre belle queue je l'ai bien sentie entre mes fesses heureusement qu'il y avait le drap et que vous avez fait un malaise, sinon je passais à la casserole.

— Ce n'est pas possible je ne me souviens de rien, c'est horrible. Si j'avais voulu, enfin pu, vous séduire, jamais je ne vous aurai forcé en quoi que ce soit, vous imaginez si cela venait à se savoir !
— De toute façon je crois qu'on va s'arrêter là, Giovanni, M.Lorenzo devait me renvoyer et m'a fait patienter jusqu'à ce matin.

— Il m'a fait comprendre que c'est vous qui souhaitiez partir ?

— Il est gonflé votre Docteur, si cela n'avait tenu qu'à lui je ne serai déjà plus là.

— Mélinda, dans ce cas, restez ! Je vous en supplie ! Avec vous j'ai repris goût à la vie et je vous ai confié des détails que même le le professeur ne connaît pas.

— Je m'en suis aperçue,  vous avez la vie très vigoureuse même, ceci dit rassurez-vous je n'ai pas parlé des "détails" à Lorenzo.

— Alors vous êtes d'accord ?

— Je ne suis pas très rassuré par vos "Absences de mémoire", Giovanni.

— Mettons au point un protocole, portez une alarme sur vous, et si vous constatez le moindre comportement excentrique de ma part vous appelez à l'aide, ça vous convient ?

Mélinda, bien décidée à quitter cette clinique en entrant dans la chambre est déstabilisée par la proposition de cet homme, au demeurant séduisant et riche à milliards d'après ce qu'elle a compris.

— D'accord, mais au moindre faux pas, vous ne me revoyez plus, je pars en courant !

— Mélinda, désormais vous ne prendrez des ordres que de moi même, j'en informerai le professeur Lorenzo, il n'avait pas à vous licencier sans m'en rendre compte.

— Une question Giovanni, vous comptez rester barbu ?

— Je ne pense pas, dit-il en se massant les joues. Je n'imaginai avoir pris autant de barbe, vous pourriez me raser, Mélinda.

— Ok ! Je vais chercher un rasoir. Vous n'avez pas peur ?

— Je ne crois pas que vous vous vengeriez en me tranchant la gorge !

— Qui sait ! Répond l'infirmière avec un œil moqueur, en fermant la porte derrière elle.

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