Mali soit qui bien y pense

dechainons-nous

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Le soleil qui nous fait défaut pleure ses tâches de sang et parsème nos peurs temporelles.

Treize apôtres ont déposé leurs vies dans la poussière d'une humanité perdue dans une intelligence au service de l'absurde.

Notre âme compte les années qui passent et se déroulent dans cet incessant ressac des saisons à venir.

Je fais partie de cette génération qui n'a connu aucune guerre, qui a arboré l'écusson du Peace and love, qui a relayé les chansons de J. Baez et accompagné le combat de Jane dans la jungle d'Hanoï. J'ai applaudi quand la France avait su héberger un fou de dieu qui chassa le tyran et préparait le pire à venir.

Le monde n'est pas fou, je ne suis qu'un imbécile qui se voile la face et se voudrait moralisateur.

Les familles proches des apôtres vont se réconforter à sublimer la grandeur d'âme de leurs chers disparus. Les familles constituées vont resserrer leurs rangs et réaffirmer leurs valeurs pour croire à une possible utilité de tous ces frères d'armes.

Les peuples infortunés font connaître la force de leurs convictions et meurent fièrement pour celles ci et réfutent le malin occidental qui se veut récupérateur de leur victoire.

Le peuple Malien attend la bénédiction des pères de la révolution originelle qui perdent leurs enfants dans des montagnes au delà de l'horizon de la compréhension. En cette valse incessante depuis la nuit des temps, nos bleuets s'étiolent dans la poussière du désert et bleuissent les douleurs de l'humanité,  je ne peux détourner mon regard de ce spectacle.

Enterrez moi de mon vivant si vous le voulez! mais de grâce laissez-moi vivre quand je serai mort ! Quand je serai mort, enfin je serai moi, enfin les étoiles dessineront les mélodies de notre folie passée.

Ici, feu un rêveur qui se brûla les doigts d'une chandelle allumée au bout de sa plume, marchand de biens en mal de construire du bonheur à la lueur d'éphémères lucioles, m'a conté le voyage d'une gazelle aux sabots d'argent. Il faut gravir la montagne et garder la tête haute, nul sacrifice odieux ne pourra nourrir la gloriole des fantoches. Les étoles drapées et les turbans enrubannés suintent le sang et les larmes des terres arides à venir.

Agenouillé j'entends le chant d'Eole, je compte les grains de sable du temps qui passe, je me souviens des jours heureux.

Je voudrais pleurer, je voudrais crier, mais je ne sais plus pourquoi, pour qui !

Lcm

  • Alors dansez:))

    · Il y a presque 5 ans ·
    1338191980

    unrienlabime

    • Quand y en a plus, y en a encore !
      https://youtu.be/VHoT4N43jK8

      · Il y a presque 5 ans ·
      Chainon manquant

      dechainons-nous

  • Ici, feu un rêveur qui se brûla les doigts d'une chandelle allumée au bout de sa plume, marchand de biens en mal de construire du bonheur à la lueur d'éphémères lucioles, m'a conté le voyage d'une gazelle aux sabots d'argent. Il faut gravir la montagne et garder la tête haute, nul sacrifice odieux ne pourra nourrir la gloriole des fantoches. Les étoles drapées et les turbans enrubannés suintent le sang et les larmes des terres arides à venir. j'aime kissous

    · Il y a presque 5 ans ·
    One day  one cutie   23 mademoiselle jeanne by davidraphet d957ehy

    vividecateri

  • e Monde est sensé, ce sont ses locataires humains qui ont perdu la tête et cela depuis l'avènement de l'esprit sur le naturel. :o))

    · Il y a presque 5 ans ·
    Photo rv livre

    Hervé Lénervé

    • Exaquette , Newton fut un des premiers à prendre conscience de la gravité de la chose.

      · Il y a presque 5 ans ·
      Chainon manquant

      dechainons-nous

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