Masque.

leelas

Il était là, à me regarder, un sourire malveillant sous ses traits d'Adonis, et jouissant de ma peur.
Effrayée, je n'osais croiser son regard et restée prostré dans un coin de cette entrepôt sale, ou j'étais sa captive depuis deux jours, ou une semaine, ou cinq heures, je ne sais plus... 
Les nombreuses sévices qu'il m'avait fait subir contribuèrent à me faire perdre toute notion du temps. A perdre toute humanité, j'étais devenu sa chose, son nouvel objet de fantasme, à le regarder déverser toute les perversions malsaines qui lui traversaient l'esprit. Sali, humiliée, je le suppliai de me laisser partir. Mais il refusa, me trouvant bien trop distrayante pour me laisser partir, une si adorable poupée selon ses mots...

Oh comme je regrettais d'avoir cru à ses belles paroles. Pourtant rien ne présageait que tant de violence se cachaient en lui. Il était pour ainsi dire charmant, courtois et poli en toute circonstance. Son côté séducteur naturel semblait faire se pâmer de nombreuses femmes... A tous, il semblait plaire. Et il m'a plu. Lors de nos échanges, il semblait si gentleman, si gentil. Et sa beauté était sans égale, il fait parti de ces personnes qui ont un regard dans lequel on a envie de se noyer... Et des lèvres qui donnent envie de savoir si elles ont un goût sucré. Des cheveux d'un brun profond lui donnant un délicieux côté mystérieux. Et une barbe de trois jours, renforçant d'autant plus son côté séducteur.

Nous ne nous étions pas encore rencontrés, nos échanges ayant débuté sur Internet, mais ses mots m'avaient conquise. Il ne voulait pas que je parle de lui à mon entourage, disant vouloir garder jalousement notre histoire secrète pour le moment en attendant de voir si cela allait vraiment marcher entre nous. C'est donc dans le plus grand secret que je pris le train pour le rejoindre...
Et le reste semble si flou dans mon esprit, je ne sais même plus dire comment j'en suis arrivée là, attachée, le regard meurtri sous les yeux de l'homme que j'ai aimé.

Soudain, sans doute ne devait-il plus me trouver amusante, car ses mains s'approchèrent de mon cou. Et il me susurra au creux de l'oreille : « Oh ma douce, je veux sentir ton pouls ralentir et s'éteindre peu à peu sous mes doigts. Tu n'es pas la première tu sais... Mais tu es celle avec qui je me suis le plus amusé, croit-moi. Mais je n'en peux plus de retenir les pulsions qui m'habitent, de regarder ta délicieuse nuque me faire envie, de voir ta carotide battre. Je veux voir la vie s'effacer peu à peu de tes yeux. Cela me procure tellement de plaisir tu sais...».

Mon souffle devint de plus en plus court, ma vision se troubla et je perdis connaissance. Mais ses mains ne me lâchèrent pas pour autant, et c'est dans un dernier souffle que je rendis l'âme.

  • On ossille entre le plaisir de rencibtrer ce gentleman qui parait si parfait et entre le degout qu'il inspire de se comporter comme un monstre. J'aime beaucoup!!

    · Il y a plus de 9 ans ·
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    lfgv26

  • Aussi divin que diabolique, ce texte mélange les fantasmes les plus sombres avec les désirs inavoués d'un Sade masqué.

    Un délice pour les yeux comme pour les sens.

    · Il y a presque 10 ans ·
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    exquis_mots

    • Merci beaucoup très cher. Ravie que cela puisse plaire !

      · Il y a presque 10 ans ·
      Alice the white rabbit  s house by nina y d7dmcci

      leelas

  • de rien c ' était sincère :)

    · Il y a presque 10 ans ·
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    Anonyme Unknow

  • j ' adore x)

    · Il y a presque 10 ans ·
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    Anonyme Unknow

    • Oh merci beaucoup ! Le style de ce texte est assez spécial, et il ne plait pas à tous... Alors je suis ravie que tu ais apprécié mes mots !

      · Il y a presque 10 ans ·
      Alice the white rabbit  s house by nina y d7dmcci

      leelas

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