Mazout
hermanoide
L'odeur du mazout,
Comme celle de la sueur,
Ce n'est pas une odeur,
C'est un monde,
Une valse lente qui chavire.
Un port de commerce
Aux quais noirs
Souillés d'ennui.
Les chaînes lourdes
Qui frappent les coques
Comme des marteaux.
Un port la nuit,
Dans l'attente d'un vent perpendiculaire,
D'un vent très doux qui caresse
La taille souple des filles,
Fait danser les pâles lampions.
L'odeur revient crescendo,
Du bout du monde,
Comme un tango sur les vagues,
Depuis derrière l'horizon,
Jusque dans la petite rue,
Derrière,
Où j'essaie d'aimer.
Je l'ai écrit en pensant à Rijeka.
· Il y a plus de 12 ans ·hermanoide
une mélancolie sombre et sensuelle. Un univers qui me fait penser à Duras, peut-être, ou à Tanger.
· Il y a plus de 12 ans ·bleuterre
j'aime bien, ca roule tout seul dans une mer calme et sereine
· Il y a plus de 12 ans ·reverrance