Metz, Une Princesse venue de l’Est
cocoeldiabolo
Derrière cette belle colline verte, tu te cache
Dans la Moselle, tu t'es baignée
Et des roches jaunes de la Terre,
Tu es né autrefois
Les Romains t'ont donné de l'eau
Attila t'a brulé
Mais tu ne t'es pas effacé
Et tu as su accueillir les rois mérovingiens
Et leurs amis carolingiens
Tu as vu passer les guerres
Les empires pleins de gloires
Les échecs sans lendemain
Les personnages qui se croisent et se recroisent
Les généraux engagés,
Charles Quint, Lafayette
Et les artistes inspirés,
Bernard Marie-Koltès, Paul Verlaine,
Ou encore ce cher Rabelais
Tes cicatrices rappellent ton douloureux passé
Celui d'un cœur coupé
Et d'une symphonie schizophrénique
Tantôt allemande, tantôt française
Et parfois indépendante
Tu t'es blotti face aux hivers orageux des ogres de la guerre
Derrière tes belles murailles et ta jolie musique militaire
Tes monuments se regardent
Les uns face aux autres
De l'immense cathédrale
Au futuriste, centre Pompidou
Même ta gare est digne d'un palais
Entouré de son quartier impérial
Et je ne vous parle pas des jardins
Sur lesquels bronzent les messins
Au cœur de l'été
Quant à L'hiver,
La neige illumine ton fameux marché de Noël
Aux mille saveurs
Aux mille odeurs
Parfois, on peut entendre
La musique s'extirper de l'Arsenal
Et accompagner le chant des spectateurs du FC Metz
Dans une mélancolie de l'est
Ô Metz…
Endormi telle une princesse
Tu n'attends que d'être réveillé
Par des charmeurs émerveillés