Meurtrie.
csdbdl
Il y a une semaine, à cette même heure, je passais du temps avec des personnes merveilleuses. Je commençais à savourer ma première semaine de vacances depuis avril dernier.
Lundi, une de ces personnes merveilleuses à déposé un baiser sur mes lèvres, et j'ai ressenti ce que je n'avais plus ressentie depuis bien longtemps, si ce n'est jamais. J'ai entendue le bonheur frappé à ma porte sur la pointe des pieds et me dire 'ça fait longtemps que je ne suis pas venue te voir, alors je te rends visite pour un petit moment'. Je ne réalisais en effet qu'il serait petit, ce moment.
J'ai ainsi passé une journée délicieuse, de même que le lendemain, à parlé, rire et se découvrir un peu plus que de simples amis.
Mais un bonheur n'arrive jamais seul, malheureusement.
Mes parents, des gens si ouvert d'esprit, quelle foutaise, ont glissé leur nez et ont découvert ce que je ne voulais garder que pour moi pour le moment. Oui, j'aime beaucoup me dire que "pour vivre heureux, vivons caché". Puis tout s'est éteint. Le bonheur s'est dit que deux jours, étaient déjà bien assez long pour moi et il est parti.
J'ai passé ma semaine enfermé, à lire, travailler, regarder des débilités à la télévision, et surtout dormir. En passant, le dernier livre de Marc Levy est un petit bijou et m'a beaucoup pleuré (ça m'a bien servie à vrai dire). Je me suis posé la question de retourné au travail, parce qu'une semaine de vacances enfermé, ne sert pas réellement à grand chose.
Je n'ai plus eu de nouvelles de mon adorable, et les rares fois où j'ai daigné mettre le nez dehors, et où je l'ai bien évidemment croisé, m'a simplement adressé un bonjour. Il n'a donc pas lu la tristesse dans mes yeux, le désespoir de mon visage? Bien entendu, je le comprends, je lui ai envoyé un simple "je préfère que l'on reste amis", alors il n'allait pas en plus s'inquiété de quelqu'un qui ne veut pas de lui.
Mais la alors, pourquoi je me plains, pourquoi j'ose dire que je suis triste ?
La décision ne vient pas de moi, mais bien de mes concepteurs. Comprenez que, pour eux, une blanche et un arabe, ne peuvent être ensemble. Les différences nous séparent apparemment.
Je les cherches encore. Il a la chance d'avoir un teint halé toute l'année alors que je dois aller faire des UV deux semaines après mes vacances d'été. Il travaille, possède son entreprise, et même si il trainait les rues, je ne jugerais.
Après tout, qui sommes-nous, pour juger de l'amour qu'il y a ou qu'il pourrait y avoir entre deux personnes ?
Je n'ai pas peur, je n'ai pas d'aprioris, je ne réalise pas d'amalgame, même dans notre monde actuel. J'ai des amis de toutes origines, qui m'apportent chaque jour plus, m'apprennent ce que je ne connais pas, et sont toujours la pour moi.
Les différences, ça ne veut rien dire. Certains en font des obstacles, pour moi c'est une force. Je veux toujours être émerveillé comme lorsque j'avais cinq ans et que j'arrivais à Disneyland. Je suis naïve, oui, mais je ne prétends pas le contraire de ce que je dis.
J'espère qu'ils se rendent compte que je ne souris plus, que je ne mange que peu, que je dors mal. J'ai fais des cauchemars chaque nuit.
Mais la roue tourne.
c'est super touchant. je suis sûre, par ta force, que tu trouveras une solution
· Il y a plus de 7 ans ·nawel-
On est souvent blessée par ceux qui nous aiment, parce que l'amour peut-être très maladroit.
· Il y a plus de 8 ans ·Vis ta propre vie sans t'occuper des autres.
Toi seule sait.
Sylvie Loy
On n'est pas obligé d'écouter ses parents quand on est une grande personne....
· Il y a plus de 8 ans ·arzel
Difficile quand la surveillance est la et que l'on vit encore chez eux...
· Il y a plus de 8 ans ·csdbdl