MICHEL.
Edgar Fabar
Au soir de l'ennui
J'ai croisé Michel
Cet homme qui n'aimait pas
La parole
Qui ne dormait plus guère
Depuis qu'il avait crevé
sa dernière veine,
juste cœur désaccordé
Pendant le long de sa poitrine
Je l'avais vu rendre fou les étoiles.
Je voulais tout savoir de lui.
Même gommées, à demi-effacées,
il les voyait arriver
mes doutes
Ils sentaient l'embrouille
et la marche arrière
je n'arrivais pas à arrêter
de trembler
Sans même chercher à mentir
il énonça
“L'aventure est finie pour moi
Mon pays est une devanture
Qui n'ouvrira plus
Laisse-moi“
Comme Romain,
lui aussi avait tout dit
Et la mer glissa
Emportant ses nerfs
Vers le large.
Apologie de l'amusie?
· Il y a plus de 7 ans ·unrienlabime
Un magnifique trouble lié à la culture cette amusie !
· Il y a plus de 7 ans ·odess