Irrésistibles désirs

mamet

Je reconnais ce regard que tu poses sur moi
C'est celui du désir, de la sensualité
Est ce le vin que nous avons bu ce soir? La douceur qui règne dans ce salon, je suis comme envoûtée
J'ai envie de te dire de ne pas me regarder comme ça, que si  tu continues, on va recommencer
Mais je ne dis rien, et je soutiens ton regard jusqu'à ce que tu t'approches doucement de moi et que ta bouche prenne la mienne
Tes mains sur mon visage, tes baisers posés dans mon cou me transportent ailleurs
Je me colle encore un peu plus contre toi. Nous voila partis en quête du plaisir, du tien, du mien.
Nos corps se connaissent, se reconnaissent, nous entraînant dans un tourbillon au bord de l'évanouissement.
Je ne sais pas trop comment mais très vite nous sommes nus.
Face à toi, posée sur tes genoux, ta bouche douce et chaude s'empare d'un de mes seins. Un frisson parcourt mon corps au contact de tes mains
Tes bras dans mon dos me retiennent quand je me cambre en arrière
Tu as envie de moi, je veux des caresses encore et encore.
Ma bouche se pose sur la tienne, ta langue semble me dire je veux la tienne
On se caresse, on s'embrasse, on s'enlace.
Tu dis que t'aimes me caresser et encore plus entendre le plaisir que je ressens,
Je craque entièrement, ma respiration change de rythme, mon coeur bat plus fort,
Plus rien n'existe autour, caresse moi encore toujours, j'ai envie de te le crier.
Tes mains glissent sur ma peau, je respire la tienne.
Tes gestes sont doux, précis, quelle extase! Je ferme les yeux comme pour mieux apprécier, pour que mon corps se souvienne, qu'il garde l'empreinte de ces doux instants.
Nous voilà brulants de désirs, j'aime cet état où les sens mènent la danse, je goute ton corps avec gourmandise et délicatesse.A ton tour tu sembles partir pour un ailleurs rempli de volupté
Et puis de caresses en baisers, de baisers en étreintes langoureuses, de douceurs en chaleurs, voilà que tu glisses en moi si naturellement, je m'en étonne presque comme la première fois qu'on l'a fait.
Je cherche ton regard pour amplifier l'intensité et la communion de nos êtres.
Le va et vient fondant, lent puis plus rythmé nous embarque tous les deux loin et encore plus loin. Indescriptible sensation, je ne trouve pas de mots. Mon corps tout entier est submergé par ce bien être, comme anesthésié sous ta douce emprise. Tes gémissements, les miens, tes mots, je les entends mais je suis loin. Viens avec moi,
Nos corps exultent mais savent qu'une pause s'impose pour que le plaisir dure encore, le temps de se regarder, de prendre conscience de la beauté de l'instant et puis on reprend ce mouvement délicieux en ne s'arrêtant plus cette fois jusqu'à l'orgasme ultime et simultané.
Lovés l'un contre l'autre, toi proche de l'endormissement...et moi encore sous l'effet de cette déferlante de plaisir je laisse mon corps se remettre doucement, un sourire serein accroché aux lèvres.
On sait déjà que le premier qui s'éveillera voudra goûter aux délices du corps de l'autre.
  • Très joli texte. c'est simple et vrai.

    · Il y a environ 10 ans ·
    Pedro almodovar 2012 150

    tiare

    • Merci Tiare de ce gentil commentaire.
      Je vais de suite faire connaissance avec tes textes

      · Il y a environ 10 ans ·
      P1040918

      mamet

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