Moments égarés

danae

Nue, allongée sur son lit
Elle regarde avec envie
Cet homme dénudé
Qui repart vers sa destinée

Dans l’air flotte un parfum de sensualité
Aucun mot entre eux n’est prononcé
Seuls se parlent leurs yeux
Dans un langage luxurieux

Son regard brûlant la caresse
S’attarde sur ses seins, ses hanches, ses fesses
Encore, encore il la désire
Et ne veut pas devoir partir

Elle se redresse, les cuisses légèrement entre-ouvertes
Passe une main dans sa chevelure fauve défaite
Il revient vers elle lentement
Lui attrape les chevilles délicatement

Son corps lourd s’allonge sur elle
Sa langue butine sa peau de blanche cannelle
Ses mains explorent tous ces trésors cachés
Elle se laisse envelopper dans la volupté

Il l’a malmène tendrement
Sans jamais être violent
Dans ce corps à corps déchainer
Tous deux se retrouvent enchaînés

Leurs lèvres se rapprochent
Se goûtent, se cherchent
A nouveau, en eux, se réveille le désir
Leurs corps s’emmêlent et jaillit le plaisir

Une pièce plongée dans l’obscurité
Abrite deux êtres tendrement enlacés
Des draps froissés, marqués par leurs ébats cachés
Gardent le secret de ces instants volés

« Jusqu’à l’ultime
Jusqu’à l’extrême
Jusqu’au sublime
Jusqu’au …. J’aime… »

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