mon amour de la nuit des temps
Olivier Memling
mon amour de la nuit des temps
des temps révolus
celle qui m’aliéna en me frôlant les doigts
se promène sur la mer
c’est une risée sur les crêtes
un phare introuvable, une obsession dans la tête
la barre absente au creux des mains
c’est la silhouette au coin des rues
qui s'évapore dans la ville
la figure qu'on ne reconstruit plus, un parfum volatil
des jours qu'on ne retrouve pas
c’est un regard qui devient flou
la brume qu'un vent ne peut souffler
la bougie dans sa cire
le livre qu'on ne peut plus lire
d’orgueuil et d'oubli, le silence
c’est ma musique pour toujours
mon passé qui chante et court
Le tabac et le sel
le sel de tes larmes maintient la plaie ouverte
et le passé danse dans les fumées bleues
c'est le chant des poulies quand gîte le voilier
c'est le mot juste et fort que l'on comprend à deux
en changeant de vitesse au crissement des pneus
en virant face au vent au grand mépris des creux
raconte encore le temps où nous étions heureux
et comme explosaient les trompettes
en bouffées de planètes
Le vieux blues de ta voix
de ta voix rauque un peu
le vieux blues de ta voix
mon amour, mon amour
je ne sais plus dire cela
le vieux blues de ta voix
je ne le retrouve pas
j'avais rêvé mieux
j'avais rêvé pire
et j'ai cinglé le cuir
au plus doux de ta peau
il est temps d'en finir
c'est un coup de tabac
la mer des détresses a ses crêtes de joie
j'ai bramé mon amour
j'ai bramé ton nom
en criant, en pleurant
en balbutiant, en sanglotant ton nom
Chapeau!
· Il y a plus de 14 ans ·ko0
Et comme explosaient les trompettes... et le coeur à le lire... merci...
· Il y a plus de 14 ans ·Edwige Devillebichot