Mon bourreau
Line Queen
Un sinueux vacarme,
Tu aiguises ton couteau,
Convoitise de tes entailles,
Aux milles et uns défaut,
Bourreau de mes spasmes,
Tu es celui qu’il me faut.
Lorsque tu trembles,
Malgré ta main experte,
Et que tu réduis en cendre,
Ce qui reste de mes miettes,
Bourreau de squelette,
Je te cède de tout mon être.
Quand je saute d’en haut,
Je blesse ton égo,
Si je m’en vais là-bas,
Dis-moi, si tu y seras,
Quand j’énerve ta peau,
Tu me gerce à la chaux,
Pourquoi me fais tu ça,
J’ai d’autres lois, depuis toi…
Lorsque tu me signes,
Expert sur l’herbe verte,
Je te désigne,
Gladiateur de mes fêtes,
Bourreau de mes veines,
Parce que je suis accro.
Mesquin mon mal,
A l’ossature virile,
J’veux mes amygdales,
Aux berges de ton suicide,
Bourreau d’acides,
Chirurgien de ma guise.
Quand je saute d’en haut,
Je blesse ton égo,
Si je m’en vais là-bas,
Dis-moi, si tu y seras,
Quand j’énerve ta peau,
Tu me gerce à la chaux,
Pourquoi me fais tu ça,
J’ai d’autres lois, depuis toi…
… mon bourreau !
Toujours le même tempo, la violence des mots qui cachent tes maux.
· Il y a environ 13 ans ·Yvette Dujardin
Je dois être aussi masochiste, car je trouve votre texte magnifique et malgré la violence , il est plein de douceur ...
· Il y a environ 13 ans ·muse-oceanide