mon homme

J'aime penser à tes doigts glissants entre mes lèvres, ce matin, au réveil. Tu les suces, toujours un peu, pour que humides ils glissent d'avantage en mon sexe, endormi, encore, tout comme moi. Tu l'éveilles, me réveille, puis disparais sous les draps car ta bouche a soif de mon goût. Je ne dors plus, mes reins se cambrent. C'est si bon quand ta langue, son bout, taquine mon clitoris.

Mon sexe s'échauffe, je suis humide à présent, sans ta salive, je le suis.

Viens, pénètre moi, glisse en moi…je sens ton odeur, l'odeur de ta peau, de ton corps, la même chaque matin quand j'ouvre les yeux pour te découvrir.

Ton sexe en moi, nous n'avons encore rien dit.

Bouge, bouge encore, mon vagin, mon clitoris, tout est chaud, tout est bon sous ton va et vient…

Et mes mains sur tes fesses, je t'accompagne, tu aimes ça, tu viens plus profond encore.

Tu jouis, vite, moi pas, mais le plaisir de t'avoir eu en moi, si tôt, est immense.

 Milieu de matinée et je repense à ce moment, mon sexe alors, à nouveau est humide.

J'aime être tienne dès le réveil. Je suis excitée à la simple idée que tu m'aies baisée ce matin. Sans rien dire, sans rien accorder.

Je t'aime mon homme.

J'ai croisé cet homme, l'autre, un autre. Il me plaît. Il a glissé ses doigts sous ma jupe, un autre jour tu sais. J'ai aimé ça. J'étais trempée. Je le désire, il ne me prend pas et ne me prendra jamais. Il a mêlé sa langue à la mienne plusieurs fois, un peu sauvagement, brutalement et finalement maladroitement, je n'ai pas aimé. Il m'excite car il ne me prend pas. C'est un animal. Il aime baiser, je le sens. Lorsqu'il a glissé ses doigts dans mon sexe je coulais de désir pour lui. Une fois seulement. Je l'ai croisé ce matin, nous n'avons rien dis.

La première fois pourtant nous nous sommes embrassés si longuement sur cette terrasse au mois de mars. Nous nous voulions tous deux. Si souvent nous nous sommes désirés lui et moi sans que jamais il ne me prenne. Presque 8 mois maintenant que nous avons commencé.

Je pense à nouveau à toi, à notre baise de ce matin. J'ai envie d'être touchée maintenant, tout de suite ! Désirée, caressée, baisée, claquée…je voudrais tout ça, à l'instant. Je lui envoie un message, à lui, pas à toi. « j'ai envie de ta queue dans ma bouche », il répond « bonjour », puis « tu me tues », j'ajoute « viens, prends moi » il dit « Je suis en REU, charrette, impossible et j'en suis le premier désolé » il ment,  je poursuis « Je vais me caresser en pensant à ta bouche sur ma peau, à tes mains sur mes fesses…mon cul n'attend que toi », « je meurs » ajoute t-il.

 Ce soir, j'ai encore envie de baiser.

Tu n'es pas là.

Il n'est pas là. 

Je me fais jouir.

Je t'aime tu sais mon homme.