Mon hospitalisation à moi. (Tranche 1)
Hervé Lénervé
Est-ce ma faute, à moi, si je suis séduisant avec un sex-appeal rechargeable ! Donc je suis revenu sur ma décision, car avec le temps, on rationalise, comme le chantait Léo Ferré, mais en moins bien.
Ce qui m'embête, c'est que je sais qu'à cause des impressions complexes, subtiles et disons bizarroïdes qui me traversèrent l'esprit, cette narration sera longue, difficile et pénible, surtout pour vous, d'ailleurs. Qu'importe je la découperai en tranches de cake à la noix.
Anamnèse rapide :
Fièvre, hospitalisation, car après une splénectomie (ablation de la rate et non des testicules, comme certaines mauvaises langues le prétendent), toute fièvre se traduit par la case hôpital. Service réanimation durant six jours, plus un bref séjour en médecine infectieuse, sans passer par la case morgue.
Maintenant, le sujet qui nous intéresse :
Je n'avais pas réussi à dormir depuis trois jours, ni la nuit d'ailleurs, disons donc que je venais de passer trois nycthémères sans sommeil, pour être plus clair.
Mais avant d'avancer, il faut reculer, en précisant que je suis un habitué des hospitalisations assez difficiles techniquement parlant, vingt jours à Lima, trente à Joigny, c'est plus près, quinze à Mulhouse, on s'éloigne et le reste, une bonne… je n'ai pas compté, sur la région parisienne. Bref, j'ai même la carte de membre de grand hospitalisé qui me donne droit à rien de plus que les novices profanes. Vraiment nulle cette carte !
Donc, ceci pour dire, que cette fois je fus reçu dans les services de Bégin à saint Maure qui sont militaires, mais qui prennent des civiles aussi, quand il n'y a pas de guerre dans le coin.
Etant financés par l'armée, les équipes médicales ne sont pas débordées, ni stressées comme dans nos hostos ordinaires. Les internes sont cools et disponibles, les médecins pareils, mais en plus vieux, donc un peu plus sérieux. Enfin pour dire que les conditions sont franchement des plus agréables pour un tel endroit où accroché à un lit, quand on ne souffre pas le martyre, on se fait franchement chié.
Voilà, maintenant rentrons dans le nœud de l'intrigue. Mais que vois-je, donc ? L'heure a tourné comme le lait et il est temps de clore cette première tranche. Dommage, cela allait devenir intéressant… tant pis à demain, sans faute, ni dispense.
Bon rétablissement ! J'avais été soigné dans les années 80 pour une fracture du malaire dans un hôpital militaire. Cela s'était bien passé :o)
· Il y a plus de 5 ans ·daniel-m
Il faut éviter la baston, bleu bite ! Affirmatif, mon adjudant ! :o))
· Il y a plus de 5 ans ·Hervé Lénervé
Cela dit, j'espère que tu vas bien.
· Il y a plus de 5 ans ·daniel-m
Pas plus mal que si c'était pire. Non! En gros, ça va ! En détail, j'ai encore des quintes de toux qui m'épuisent, mais c'est tellement chouette quand ça s'arrête.:o))
· Il y a plus de 5 ans ·Hervé Lénervé
Tu fais bien de prendre du recul et d'analyser les choses avec une pointe d'humour, le meilleur des médocs :) remet toi bien
· Il y a plus de 5 ans ·marielesmots
Je suis un peu stoïcien, pourquoi se miner sur des trucs sur lesquels on n’a aucune influence. :o))
· Il y a plus de 5 ans ·Hervé Lénervé
Tu viens de me donner une idée de E.Business: HBooking.com ! Partout dans le monde préparez votre hospitalisation ! On pourrait le généraliser aux Ehpad et matériels d'aide aux déplacements voire les pompes funèbres. Pour les journaux de bord j'ai l'impression qu'il y a déjà un éditeur sur le coup !
· Il y a plus de 5 ans ·dechainons-nous
Voilà une star up promise à un bel avenir ! :o))
· Il y a plus de 5 ans ·Hervé Lénervé