Mon Maître

guegueette

Il est mon Maître, avec un "M" majuscule, comme il l'aime, et je suis sa soumise, sa dominée, comme il l'aime aussi. Sa Lilith, comme il préfère à le dire, ou sa princesse de délices. 


Nous sommes tout deux entrés dans un jeu d'adulte, notre jeu de séduction et de frissons, comme nous les aimons. Nous avons échangés quelques mots, et la tension était palpable. J'ai tout de suite compris que quelque chose de spécial allait se passer entre nous, et je ne me suis pas trompée.


Doux Maître, à la voix lascive à souhait, séduisante et sensuelle, veut faire de moi son objet de désir. Pour les assouvir. Comme un aveux, comme un serment, vous aimez à ce que je vous le dise, je suis à vous Maître, offerte et pantine à vos délices. Si d'aventure je ne suis obéissante, il faudra me punir. Oh oui. 


Vous me faites miroiter des plaisirs infinis, dont vous seul semblez avoir le secret, et je me plonge dans votre calice, tête la première. Rabaissée, serait-elle devant vous, moi fragile et offerte, nue, à votre regard doux. Je suis votre douce, à la peau du même acabit. Douce à votre plaisir, et pour le votre. 


M'imaginez vous, à genoux, devant votre vît gonflé de plaisir pour mes beaux yeux émeraudes, me surplombant de votre charisme? Vous m'avez imaginée, durant notre première séance, livrée à vous sur ce tronc, dans cette forêt calme et silencieuse. Vous m'avez conté vos doigts se faufilant à mes monts, pour en presser délicatement les cimes,  alors que je regardais celles autour de moi. La nature me prenait, tout autant que vos mots, et je vous ai imaginé sur le lieu-même, devant ma chair, à me torturer de vos lippes. 


Maître, auriez-vous caressé mon échine si vous m'aviez attaché à cet arbre long et dur? Tout comme vous. Maître, auriez-vous exulté si du bout de ma langue j'étais venu à caresser votre membre, dressé pour sa succube? Maître, vous m'avez fait frissonné de désir, alors que mon oreille à vos susurres était prise. 


La forêt a absorbée cette énergie, pour vous dégagée, et qui sait, si les arbres conteraient mes pensées pour cette séance de séduction? Que diraient-il? Qu'il y avait là une femme, emplie de désir, une soumise à vos bons vouloir, titillée de vos mots exquis et de vos gestes rapportés.


Maître, auriez vous déversé sur moi votre jouissance, si nous étions tout deux présents à ce moment? Maître, oh mon délicieux Maître, je vous attends pour un nouveau jeu, et serait prête chaque jour, à vos retours sulfureux. 



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