Mon paradis vert

Michele Hardenne

Mon Paradis vert.

 

Je connais un endroit, où le temps qui passe ne fatigue pas, où les habitants se saluent le matin entre bons voisins, chacun s’occupant de ce qu’il a à faire de sa vie.

Là-bas, les bruits n’ont rien d’agaçants, ils vont du sifflement aigu d’oiseaux au bruissement des feuilles dans les arbres, et puis, il y a l’eau fluide et limpide contenue dans un petit étang, qui même s’il est artificiel prend les couleurs du ciel.

 

Cet endroit, je l’ai découvert dans ma tête, une nuit. Je l’ai construit  à  partir d’une image, prise dans un catalogue de paysages. J’imaginais un coin de terre, isolé de la grande ville, quelques vieilles bâtisses regroupées pour former un petit village, et un peu à l’écart une minuscule maison, tenant plus de la grange que de l’habitation avec de vieilles pierres, de petites fenêtres filtrant juste ce qu’il faut de lumière, une cheminée qui sourirait à l’hiver, et un jardin s’ouvrant sur le cœur d’une belle campagne.

 

Et puis, un jour, au hasard d’une promenade, je me suis égarée et perdue sur une route sans nom et là, un paradis vert s’ouvrait à moi.

Il n’est pas bien grand, juste fait pour moi, mais c’est ici que je retrouve ce qui m’est important !

 

M.H. (Michèle Hardenne)

19/05/2013

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