My sex friend (2)

Choupette

Soirée d’été.

En bord de mer, l’été, c’est pratiquement tous les soirs des retrouvailles d’amis dans un bistro ou resto au bord de l’eau… Ce soir là, nous profitions d’une soirée chaude et animée par les lampions et la musique d’un lendemain de 14 juillet. Mon ami me collait, sentant que je me sentais très bien autour de mes amis d’enfance, que lui découvrait à peine. Il fut si collant, si jaloux de mes rires et de mes attentions envers eux, qu’il me fit une scène.

Vexée, blessée, je lui rétorquais que s’il était aussi  désagréable, cela ne valait pas le coup de passer la fin de soirée avec lui. Je cherchais du regard Antoine, peut être pour avoir son assentiment, lui qui me comprenais si bien. Peine perdue, Antoine, yeux dans les yeux avec la « blonde de passage », minaudait.  Je me levais, lançais un billet sur la table ; Mes amies cherchèrent à me calmer. Une me suivit sur la rue, voulant me faire faire demi-tour, plaidant la cause du jaloux. » Marie…tu es si jolie, si, gaie, si entourée, qu’il a de quoi avoir des idées… » « Et la confiance ! Tu en fais quoi ? »

Je partis à pied, étant venue avec l’idiot qui ne me faisait pas confiance ! J’enrageais, seule, à marcher sur le trottoir désert. J’entendis derrière moi le bruit d’un moteur. Je ne me retournerais pas, non, non ! « Hey ! » La visière du casque relevée, Antoine souriait. » « Et ta blonde ? » «  Quelle blonde ? Tu crois vraiment que j’étais sourd et aveugle ? Laisser ma meilleure amie seule dans ce désert ? Allez prend le casque et montes ! » Les larmes finirent pas couler le long de mes joues. « Allez, je te dis, montes ! »

Le vent dans mes cheveux longs, la vitesse essuya si vite mes pleurs. Quelques kilomètres, inutiles, «  à fond la caisse «  histoire de mes faire serrer plus fort mes bras autour de son corps. Il s’arrêta devant le chantier, juste à côté de sa porte d’entrée. « Viens… » Il poussa la moto sans bruit jusqu’au garage, me prit par la main, mettant ses doits devant sa bouche « Chut ! Grand-mère est là. » A pas de loup, nous grimpâmes les escaliers donnant à l’appartement. Son tout petit studio collé contre les appartements du reste de la famille.

Sans allumer la lumière, tâtonnant entre la table basse et le canapé… que nous n’allons même pas ouvrir pour… Il m’enlaça. «  Chut ! Je crois que tu peux aussi m’en vouloir. J’ai adoré ta dispute ! J’avais très envie de te consoler. Alors, tu vois, tous les hommes sont des idiots, moi y compris ! » Son baiser m’empêcha de lui répondre. Je crois que nous sommes tombés sur le rebord du canapé ou le tapis…va savoir. Le fait est que nos corps se sont trouvés si bien. Avec fièvre et empressement, les habits ont volés partout.

Le poids de son corps, la douceur de ses mains sur le mien…Oubliés la dispute et le futur mari jaloux… Antoine m’emmenait sur le chemin du plaisir. Ses lèvres se promenaient avec virtuosité sur mes seins, tétons tendus de désir ; ses doigts coquins, se baladaient sur mes fesses, mes cuisses… glissant avec malice si près de… « Antoine… hum. » Son pouce titillait malicieusement sur mon bouton d’amour, et s’échappait dés qu’il sentait à mon souffle court que … » Antoine ! » « Chut, mamy est pas loin… et toi, tu vas patienter un peu…j’aimerais que… » Je n’en pouvais plus, il avait l’art et la manière pour jouer avec mes sens.

Antoine avait envie de ma bouche, je le savais. On se connaissait sur le bout des …corps ! A son soupir d’aise, je sentis dés que j’effleurais son sexe de ma langue qu’il prenait su plaisir. Entre mes doigts et mes lèvres, son membre fut l’objet de mes soins. Avec lenteur et délicatesse, je lui vouais mes caresses. Oh, oui, Antoine, quel plaisir de t’en donner sans arrière pensées… Je sentis aussitôt qu’il désirait enfin assouvir notre désir d’être en communion parfaite. Quand ma bouche libéra son sexe dur et raide, il me retourna si vite, seins contre  l’assise du canapé genoux au sol…

« Quel… ! » » Antoine ! »

Wow ! Son sexe allait et venait en moi, rapide et sec. Son bassin claquait mes fesses avec presque une rudesse si …si … »Oh, oui ! » J’essayais d’étouffer mes halètements, mes soupirs…Notre jouissance fut muette mais si intense que nous sommes retombés sur le tapis, enlacés repus et satisfaits.

« A quand ta prochaine dispute ? »

« Antoine…arrête, je vais finir par avoir mauvaise conscience ! »

« Puis je oser un dernier baiser avant que tu ne  le regrette ? «     

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