Naiade

christinej

L’eau calme d’un matin de printemps

Frissonne a la bise fraiche du vent

Une demoiselle aux ailes mosaïque

Au galbe bleuté électrique

Posée sur un roseau songeur

Attend, car c’est bientôt l’heure

Venue du plus profond de la terre

De la noirceur a la fraicheur de l’air

Un nénuphar encore endormit

A sur son cœur un rubis

De l’eau émerge un esprit, une âme

La nature devant sa beauté se pâme

Une naïade nait dans le silence d’un matin

Sur des pétales blancs fait de satin

L’écho de l’eau ondule sur sa peau

Comme la rosée posée sur le roseau

 

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