N'attrape pas chaud
[Nero] Black Word
Je pensais encore à elle alors que la nuit tombait. J'étais étendu sur le canapé, enlaçant la chaleur de l'été en espérant m'endormir. Malgré le ventilateur et la douche froide de tout à l'heure, j'avais l'impression de cuire. Et elle, dans ma tête…
Je la voyais encore faire danser ses hanches quand elle marchait devant moi, son corps était une valse dans les astres qui touchait mon émoi. Et comme une étoile filante, son sourire brillait si près de mes yeux. A chaque fois je faisais le vœu de pouvoir l'embrasser quand je le veux.
Ce soir elle est passée devant moi en sortant de la douche, peut-être qu'elle me croyait endormis. Simplement vêtue d'une serviette trop courte avec un petit rire perdu dans la nuit. Elle a ensuite fermé la porte de sa chambre, me laissant seul.
Je meurs de chaud, je suffoque, par cette chaleur étouffante et les pensées que tu m'évoques. Je me sens dur, je me sens raide, je me sens chaud et tu m'obsèdes. C'est un calvaire.
Je me lève péniblement jusqu'à la cuisine, resserrant la ceinture de mon jean, et laisse couler en moi de l'eau glacé. Puis je me mets à cogiter. Elle dort sûrement paisiblement d'un sommeil tranquille, est-elle nue quant elle dort ainsi ? Je me noie de pensées coupables où mon désir est plus que palpable, imaginant son corps étendu, ses seins dodus, notre innocence perdue. Je n'en peux plus. Mon jean me sert atrocement et mon cœur fait écho au tambour de guerre, cette situation est démente comme si elle venait de l'enfer.
Après une profonde inspiration, je m'avance jusqu'à sa porte et, luttant contre la pression nerveusement, je donne quatre petits coups sur la surface de bois. Pas un bruit, pas une voix, jusqu'à ce qu'un petit rire tinte tout bas. J'ouvre la porte sans oser respirer et me voilà surpris par une petite lumière allumée. Sans oublier elle, dans une tenue légère, retournée contre le mur, à me regarder.
"Tu en as mis du temps, j'ai bien cru que tu ne viendrais jamais. Ça fait des jours que je t'attendais."
Me dit-elle en souriant. Elle portait les mêmes vêtements que dans la journée. Un haut léger, aussi facile à porter qu'à retirer, ainsi que sa jupe préférée. Elle portait aussi ses collants qu'elle avait achetés bien avant mon arrivée. Par cette chaleur, ça devait l'étouffer. Mais je ne pouvais arracher mes yeux de l'ouverture en leur milieu. Elle le savait, elle en jouait, avec sa jupe relevé pour que je puisse l'admirer à mon gré.
Elle lâcha le mur pour s'avança vers moi et, après quatre pas, me fit goûter à ses lèvres. Même si cette embrassade me sembla atrocement brève, je pus goûter à son eau pure. Étourdi par l'anxiété, par mes pensées, par mes craintes et ce qu'il venait d'arriver, je fus surpris quand mon jean parti câliner le sol. Tout comme j'eu le plaisir quant sa main vint câliner mes parties comme une folle. Affectueusement, vigoureusement, glissant dans mon cou des baisers aussi légers que la brise, elle caressait déjà mon chibre. Je me sentis libre, libre d'agir comme je le désire.
Je commençais par passer ma main dans ses cheveux, pendant que l'autre jouait de son sein tendre et onctueux. Son appétit langoureux aux abords pulpeux dévorait ma peau, l'enrobant d'un habit frissonnant. Moi je la dévore de mes yeux amoureux.
Elle avait fait chavirer mon cœur charmé ainsi que mon corps tombé dans son lit, que nous allions réchauffer. Ses lèvres voraces dévorent mon membre en érection, avalant ma grosse masse avec passion, s'enfonçant et explorant les recoins de ses tréfonds, lentement et entièrement recueillit dans son cocon humide et chaleureux, comme le sont tes yeux.
Libéré de cette étreinte bestiale, soulageant ta gorge touchée par le mal, tu pinces tes tétons quand tu prends dans tes mains tes deux magnifiques seins pour un jeu polisson. Serrant entre eux mon sexe qui bande encore et le massant ainsi avec effort, telle une mâchoire animale aux préférences carnivores qui, dans sa faim, tendrement me dévore. Et ainsi commence une valse chaleureuse, ta peau contre la mienne se fait soyeuse, cherchant un plaisir que l'on partagerait à deux, montant et descendant pour mieux monter aux cieux. Ta langue joueuse participe à ton petit jeu.
Après cet amusement qui ne te satisfait pas pleinement, tu glisse d'un air féline, me souriant à pleines dents. J'écoute tes mots qui me paraissent sibyllines, avant que leur sens me soit révélé par la nouvelle position que tu souhaite me partager. Ma tête encerclée par tes genoux, mes yeux captivés par tes lèvres du dessous, par tes yeux coquins et tes mouvements de bassin tu m'as aguiché pour que je te donne de fougueux baisers.
Ta bouche affamée dévore encore ma virilité pendant que ma tête se cache sous ta jupette et que ma langue agile s'étend sur ton ouverture facile à l'embout dur et docile, découvrant un goût de délice en dedans. Je sens ta bouche engloutir mon bout et sans t'aider de tes mains tu t'amuses à lécher mon frein. Moi je pénètre le voile de ta chair et m'y délecte avidement en te la bouffant, caressant de mes mains ton collant indécent de petite catin.
J'aperçois le bout de tes doigts sur ton dernier trou vaquant, lorsqu'ils s'immiscent dedans. Ta main cavaleuse suit le rythme de ta bouche sirupeuse et notre valse s'éternise ainsi, j'entends ta voix suave qui gémit en s'étouffant avec mon gland. Mon cœur ne s'est jamais calmé, pendant ces ébats tant désirés, et sur l'heure je finis par éjaculer. Dans ta bouche tout s'est déversé. Au même moment, dans la mienne, pendant ton dernier gémissement étouffé, je sens que toi aussi tu as tout donné.
Je reste étendu, complètement vidé et entièrement nu, pendant que tu t'allonges à mes côtés. Essoufflés, tout contre moi, nous tombons sans voix dans les bras de Morphée.
La chaleur m'étouffe encore, surtout après nos efforts. Je te revois endormie sur moi qui suis allongé sur le dos, je n'aurais jamais eu aussi chaud.
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