Ninjaaaaaaaaaaaaaaa
stockholmsyndrom
Bonjour monsieur, comment ca va ? non ne répondez pas j'm'en branle, c'est juste question d'éducation, vous l'savez comme vous et moi, ce genre de questions, c'est d'la poudre d'escampette, tout le monde s'en fout du cul de son prochain, c'est véridique, pour preuve, c'est pas stipulé dans la bible.
Alors je viens parce que j'ai un problème et on m'a dis qu'il y avait des gens capables, non de le résoudre, non non, mais de le comprendre, en d'autres termes, de me dire ce que je sais déjà, sauf que moi, je me rémunère pas.
Alors voila, je suis un peu fort bourré comme dirait l'autre spaghetti belge qui aurait trop trainé dans la casserole, je suis encore sorti et j'ai toujours pas ris aux multiples vannes que les gens se jettent dans la figure suivi de « ahahaha ». Je n'ai pas envie de faire d'efforts parce que, naturellement, le monde me saoule, l'éthanol, c'est juste pour voir si je suis réellement vivant tu vois, comme si je me pinçais les tétons en plein sommeil. J'aime pas le laxisme, c'est juste que tout le monde a un ami collant dans la vie, le laxisme, il se considère comme mon meilleur ami, je l'ai pas choisi mais… Ah pardon, je peux m'assoir sur le divan ? non en fait ne prenez pas ca pour une interrogation, le point de cette dernière n'a rien a faire la, prenez ca comme une affirmation, je vais m'allonger ici et ne pas vous laisser prendre la parole.
J'ai des amis, tous aussi adorables les uns que les autres, des gars bien, vraiment, des gars qui ont l'air d'avoir trouvés leur place, tout le contraire de moi. Des compères de buverie, et pour certains d'entre eux, des compères de sang. On a fait les 400 coups ensemble, j'te jure, des trucs que je pourrais jamais raconter a ma pauvre mère, je pourrais écrire un livre si je retranscrivais tout et tu verrais de quoi l'irrévérence d'une jeunesse perdue est capable, vous trouveriez ca certainement beau si vous n'etiez pas un vieux con borné persuadé qu'il est quelqu'un. Bref, mes potes, Ils me connaissent par cœur, ils se doutent, que quelque chose en moi ne tourne pas « rond », excusez moi du peu, mes tendances bipolaires leur ont déjà sautées au visage mais ils ont l'air de le comprendre. Souvent je recherche l'extrême, souvent, pour combler tout ca ouais je combats cette maladie. Vous savez ce que c'est vous de colporter cette tare ? Vous savez ce que c'est vous de ne trouver d'intérêt pour quoi que ce soit ? Je suis malade peut être, j'en suis peut être conscient, quand je regarde autour de moi. Je sais pas , peux être que non, c'est juste que partout ou je vais, pas d'chance vraiment, je tombe que sur de sombres trous du cul qui vont me parler de choses dont je me contrefous. Je me sens décalé vis-à-vis des autres, j'ai jamais eu les mêmes passions, les mêmes envie que la plupart des gens de mon âge, je sais pas, je suis peut être pas normal, ou peut être est ce la masse qui ne l'est pas, de toute façon ca n'a pas d'importance, si j'ai bien retenu une leçon dans de tout ca, c'est que la majorité a toujours raison, la forme est véridique, le fond ne l'est pas, le fameux 2+2 de Georges hein. Tout ca m'angoisse, je veux pas suivre les schémas, pourquoi faudrait il toujours suivre les schémas putain, elles se résument a ca nos vies ? A trouver une femme, lui faire des gosses et pérenniser leur conforts en se faisant réveiller par un réveil qui nous tueras tous, pour aller enrichir un mec qu'on déteste et qui nous laissera les miettes qu'on bouffera bouche ouverte comme les pigeons similaires que nous sommes de pavillons en pavillons ? Ca me révolte ce manque de couilles, la vie est faite de choix, ne croyons pas qu'ils sont limités, c'est la peur qui nous retiens, la peur de tout perdre, seulement, la liberté, la vraie, on en jouit quand on a plus rien a perdre. Ou sont passés les rêves dans nos yeux, ou sont passées les envies de se révolter ? Les envies de partir, de tout laisser tomber pour prendre la route, les envies d'envoyer chier leurs règles, leur constitution et leurs drapeaux de merde ? Ou est passée la vie, ou est passée la jeunesse ? Elle s'abrutie certainement devant Endemol, plus grand remplisseur de boites crâniennes, en attendant sagement de se faire enculer par le god ceinture du dieu consommation, entassée dans un bateau ou on entend les craquements d'une coque fragile qui finira par ceder dans pas longtemps, un bateau nommé avenir. Je garde espoir, il y aura les noyés, et puis les brulés vifs, nous sommes pleins et un jour on vous explosera a la gueule, une pluie de comètes, ouais mec, un jour on foutra le feu au caillou. Et puis merde ! Je pars dans tous les sens, c'est toujours la même rengaine, vous allez certainement analyser ca, en vous appuyant sur des schémas appris dans vos amphis bidons, comme si le cerveau était un vulgaire mécanisme percé a jour par l'être humain. Les statistiques, les statistiques, les probabilités, ce moyen que vous avez trouvé pour vous rassurer, vous donner de la confiance, vous, l'espèce humaine crasseuse, au dessus de tout, au dessous du pieds de la nature qui vous écrasera, telles des Fourmies egocentriques, vous feriez mieux de voir le monde en face, vous n'êtes rien, ni plus ni moins qu'un assemblage d'atome qui ne saura jamais si dieu existe, s'il y a autre chose que la galaxie, si les femmes sont naturellement vénales, pourquoi on a dix doigts de pied et pas douze, pourquoi les gens réagissent tant a ces choses comme l'amour, la haine et la violence, pourquoi ils ont tous ces sentiments, pourquoi, vous spéculaient, vous n'êtes ni plus ni moins qu'une travailleuse de la fourmilière, et par-dessus tout, vous chiez, et comme moi, votre merde sent la merde. Vous allez dire que je suis si, ca, vous mettez des noms sur la folie, vous la marginalisez, mais bande de cons c'est le monde est fou, depuis la nuit des temps, et heureusement, sinon le génocide du peuple de l'humanité aurait pour nom « ennui ». je fuis la masse, je suis la masse et je croule sous le poids de notre monde, comme tout le monde, tout le monde, finalement, et la tu vois, j'ai le cœur ouvert, j'ai envie de cracher mon dégout, de faire payer les gens qui brisent les rêves des hommes honnêtes, de leur faire mordre la poussière du désert et de leur pisser dessus quand ils agoniseront la bouche ouverte, de leur enfoncer des pieds de biche dans le cul, jusqu'à ce qu'ils ressentent le besoin de chanter du gospel a capela, de leur apprendre ce qu'ils savent qu'on sait a grands coups de batte de baseball dans le sternum et quand leurs dents deviendront pourpres, leurs mettre la tête dans la cuvette des chiottes, leur faire tenter par force de battre le record du monde d'apnée. Ouais, j'ai envie de violence, de pendaisons par fils barbelés, de dépeçages a la scie sauteuse, parce que je vis a cœur ouvert, et votre monde me fais gerber. Je suis Trollman teint en blond, Maradonna les narines pleines, Kurt armé, je suis Wallace le cul a l'air, et je vous encule, tous autant que vous êtes, j'étais un enfant, et vous l'avez tué, allez au diable.
Un jour, tout ne sera plus qu'amour, et l'enfer sera le théâtre de la plus grosse partouse de tous les temps.
Bon, j'dois filer j'ai yoga.
Gardez la monnaie, bye.
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Fais moi penser à dire ça à mon psychiatre mercredi, aha, déjà qu'il me prend pour une jolie tarée, ce sera encore plus jouissif.
· Il y a presque 9 ans ·Sinon, ton texte m'a fait sourire, tant j'aime la violence de tes mots qui sont si vrais.
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